Provinces
Une nouvelle attaque perpétrée samedi 4 septembre 2021 et attribuée aux terroristes de Forces démocratiques alliées (Adf) a coûté la vie à 30 personnes dans la localité de Luna-Samboko, territoire d’Irumu, province de l’Ituri, selon des sources locales et onusiennes. À en croire ces sources, les victimes ont été tuées à la machette, égorgées, éventrées et par balles.
Cette nouvelle attaque terroriste intervient quatre jours seulement après celle menée le 31 août 2021 contre un convoi de véhicules escortés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la Mission des Nations Unies pour la stabilité du Congo (Monusco), en partance pour Beni.
Cette attaque était aussi attribuée aux mêmes terroristes de l’Adf, dans le même territoire. Elle a coûté la vie à dix personnes et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Car, quatorze véhicules ont été incendiés par les assaillants, tandis que plus de quatre-vingt personnes sont portées disparues.
Malgré l’Etat de siège actuellement en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, les Adf continuent à semer la terreur dans cette partie du territoire national. Une situation que l’on peut à peine expliquer, car ce coin est supposé être hyper militarisé depuis plus de trois mois.
Des complicités internes dénoncées
Selon certaines indiscrétions, des jeunes de la communauté dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri, seraient utilisés pour torpiller l’Etat de siège, en vue de protéger les intérêts de tous ceux qui exploitent illicitement les minerais congolais, autochtones comme étrangers. Des complicités internes sont également évoquées tant du côté militaire que politique.
A l’Assemblée Nationale, l’honorable Christophe Mboso, président de cette institution, avait, il y a quelques mois, interpellé à sa manière quelques députés originaires de l’Est en leur demandant publiquement de ” quitter les groupes armés “. Ces députés exigeaient la levée de la mesure du couvre-feu instaurée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Car, selon eux, cette restriction n’apporte aucune solution à l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Le gouvernement est donc appelé à multiplier des stratégies pour que tous ceux qui concourent à l’insécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo soient identifiés, mis hors d’état de nuire, et qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes, au terme d’un procès de préférence public.
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