Sortie médiatique ratée : Kabuya pousse Katumbi à la faute!

Habitué à se cacher derrière ses communicants dont il a recruté un grand nombre dans la presse de Kinshasa et parmi les grosses gueules de la politique congolaise de Kinshasa à coup des billets verts qu’ils adulent et sont prêts à vendre leurs reins, Moïse Katumbi, Président de l’Ensemble a été poussé à la faute par le Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social.

Dans sa dernière matinée politique devant les militants de son parti, Augustin Kabuya, que les proches appellent »Muana Bute » avait appelé Katumbi de ne pas se cacher derrière ses communicateurs pour affronter seul le Chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Katumbi y a cédé et a obéi à Augustin Kabuya en accordant une interview à Jeune Afrique. Du coq-à-l’âne, c’est le moins que l’on puisse dire lorsque Moïse Katumbi s’affiche comme parrain de tous les détourneurs des deniers publics et violeurs des droits de l’homme dont il sollicite la clémence.

Il s’est contredit en demandant que l’on arrête les poursuites contre les violeurs des droits de l’homme et les détourneurs des deniers publics alors qu’il y a peu, en réponse à une interview accordée par le Chef de l’Etat à une chaîne étrangère quand il a refusé de fouiner le passé, Katumbi s’y était opposé. Mais aujourd’hui, il demande que le Chef d l’Etat pardonne à tous ceux qui ont tué et pillé le patrimoine de l’Etat dans le passé.

Pire, Moïse Katumbi viole les dispositions de l’article 23 de la Constitution qui consacre la liberté d’expression, de pensée, d’opinion et de presse lorsqu’il interdit aux Congolais de réfléchir sur leur avenir et le devenir de leur pays. Dictateur, il refuse au Parlement de jouer son rôle de débattre d’une proposition de loi déposée par un Député National. Il y place une ligne rouge. On ne peut pas inscrire pareille question à l’ordre du jour. Opposant et simple individu, il est capable de fixer la ligne rouge; alors Président de la République, il fixera les conditions aux Congolais de vie selon ses humeurs.

En un mot comme en mille, le Secrétaire Général de l’UDPS devrait se frotter les mains d’avoir poussé Katumbi à lui obéir en sortant seul sur terrain pour affronter son adversaire qu’il appelle maladroitement et hypocritement »Mon frère ». Comme un coach qui trouve que ses joueurs ont été défaillants avec la bourde de l’un de ses porte-paroles sur »Bosolo na politik » et son CharCom dont le mensonge a été décelé dans son tout dernier tweet, il a arboré lui-même le maillot pour tirer. Malheureusement, il a mal tire et donné raison au Secrétaire Général de l’UDPS.
Nous y reviendrons.