Monde
Il a suffi d’un seul sondage pour qu’on relance l’idée d’une candidature de Donald Trump en 2024. Encore un peu et on nous proposait un slogan!
Selon un sondage Politico/Morning Consult dont les résultats ont été dévoilés un peu plus tôt cette semaine, 59% des électeurs républicains croient que le 45e président devrait jouer un rôle important dans la prochaine élection présidentielle et 54% d’entre eux se rangeraient derrière lui.
S’il est bien sûr trop tôt pour bien mesurer les appuis du président sortant, la marque Trump a assurément encore la cote. Plus tôt cette semaine, je m’intéressais à une potentielle candidature de Lara Trump, conjointe d’Eric, et, en observant le tableau, vous constaterez que, si Donald Trump figure au premier rang dans les intentions de vote des électeurs républicains, son fils Donald jr se retrouve au troisième rang en compagnie de Nikki Haley.
Qu’ils le souhaitent ou non, les dirigeants et les élus du Parti républicain en ont encore pour un bon moment à jauger l’influence et l’emprise de Donald Trump sur la formation politique. Si on se demande si on peut encore gagner en misant sur lui, scinder le parti équivaut à se condamner à l’opposition.
Malgré les rumeurs ou les déclarations qui pointent vers la création d’une nouvelle formation politique, il ne m’apparaît pas très réaliste de l’envisager à court ou moyen terme. Donald Trump sait qu’il ne peut l’emporter seul et les stratèges républicains sont parfaitement conscients de son influence. Diviser le vote ne peut donc que favoriser l’adversaire commun: le Parti démocrate.
Peut-on réellement envisager une candidature de Trump en 2024? Bien des écueils jalonneront le parcours de l’ancien président d’ici là. Nous savons déjà que les affaires familiales ne se portent pas très bien et que des procureurs terminent la préparation de leurs dossiers avant les procès intentés contre Donald Trump.
En 2024, le patriarche du clan Trump aura 78 ans. Bien sûr, le président actuel dirige le pays à cet âge avancé, mais, sans faire d’âgisme, on peut se demander si la santé des deux hommes leur permettra de mener une dure campagne dans quatre ans.
Avant d’envisager que Trump accomplisse l’exploit d’un rare second mandat non consécutif (seul Grover Cleveland y est parvenu), il faudrait aussi se rappeler que, parmi les plus de 80 millions d’électeurs qui ont voté pour Joe Biden en 2020, un bon nombre le faisaient moins par enthousiasme que pour mettre un terme au cirque des quatre années précédentes.
Donald Trump est donc encore immensément populaire auprès de ses partisans, et des élus républicains comme Lindsey Graham tentent encore de gagner ses faveurs, mais l’homme d’affaires devra assumer la fatigue à son endroit et, parfois, un certain dégoût.
Que pensent la majorité des Américains de ses allégations non fondées de fraudes électorales et du discrédit qu’il jette sur les institutions? Que pensent-ils de son rôle dans l’assaut contre le Capitole le 6 janvier? Ils étaient près de 60% à croire qu’il devait être destitué. On y pensera sûrement à deux fois avant d’en faire le candidat républicain en 2024.
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