Interdite, la danse « Ya Mado » toujours en vogue à Kinshasa

La montée en flèche du chanteur Fabrice Mbululu alias « Fabregas » ne serait pas bien accueillie par ses collègues musiciens. En témoignent les dernières déclarations de l’artiste concerné et de son producteur qui n’est autre que Koffi Olomide qui le produit sous le label « Koffi central ». Officiellement, la danse « Ya Mado », qui fait fureur à Kinshasa, est interdite « pour atteindre aux mœurs ». De même que le concert que devait donner Fabregas fin février à l’espace Roméo Golf a été tout simplement interdit.

L’interdiction des productions scéniques de « Ya Mado » à travers toute l’étendue de la République soulève de vives réactions du côté de l’artiste que de son producteur. Fabregas, comme Koffi Olomide, évoquent un complot bien entretenu par certains musiciens de renom qui auraient pesé de leur poids pour freiner la danse en vogue à Kinshasa. Ce « complot », affirment Koffi Olomide, « ne vise qu’à déstabiliser Fabregas ».

Bien qu’interdite, la danse « Ya Mado » continue de faire tabac à travers les bistrots, terrasses, boîtes de nuit… de la capitale. Des sources bien informées renseignent même que le concert du 20 février avorté serait reprogrammé dans les jours à venir. La même « Koffi central » serait en ce moment en train d’imprimer les billets avant de lancer la publicité du « concert Ya Mado ».