Afrique
À compter de ce 1er janvier, le Kenya entre officiellement au Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent. Il y siègera deux ans. Son rôle pourrait être d’importance alors que la Corne de l’Afrique entre dans une période d’incertitude, entre le conflit au Tigré en thiopie et les prochaines élections en Somalie qui s’annoncent explosives.
Le Kenya, garant de la stabilité dans la région, sa voix comptera au sein du Conseil de sécurité.
Parmi ses objectifs notamment : faire inscrire le groupe des shebabs sur la liste des organisations terroristes de l’ONU, à l’instar d’Al-Qaïda et de l’État islamique. Cela permettrait une action globale pour éradiquer ce mouvement, auteur de nombreux attentats en Somalie et au Kenya.
Sur le plan diplomatique, Nairobi pourrait tirer profit de son siège dans son conflit avec la Somalie. Les deux voisins se disputent un territoire maritime pétrolifère et se livrent à une bataille diplomatique sans merci depuis.
En revanche, le dossier éthiopien se révèlera plus délicat. Addis-Abeba veut à tout prix faire du conflit au Tigré un problème interne alors que l’Union européenne, notamment, milite pour une intervention internationale. Le Kenya devrait jouer la carte de l’attentisme avant de se positionner pour ménager son voisin du Nord.
Enfin, durant ces deux ans au Conseil de sécurité, Nairobi pourrait bien être tiraillée entre deux alliés de taille : les États-Unis d’un côté pour le volet sécuritaire et la Chine de l’autre sur le plan économique. Les deux puissances se livrent à une bataille d’influence. Difficile pour le Kenya de choisir son camp. Mais l’arrivée de Joe Biden au pouvoir pourrait aussi changer la donne.
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