Politique
Est-il vrai que la République Démocratique du Congo, mon pays est sous la malédiction depuis l’avènement de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi à la magistrature suprême ?
Je n’ose pas l’affirmer. Sinon, à partir de l’analyse introspective du discours du Chef de l’Etat, il y a quoi s’indigner du lendemain de la patrie de Patrice Emery Lumumba.
Les jalons posés par Joseph Kabila sont en phase d’être détruit par un pouvoir autocratique de l’UDPS.
Qu’entendez-vous par “Discours sur l’Etat de la nation?
A en croire les politologues, il s’agit d’un condensé sur la marche antérieure du pays sur tous les aspects et la projection pour l’exercice prochain de la politique générale du pays, secteur par secteur.
En quelque sorte un bilan mi-parcours.
Ouf! Ce que j’ai entendu aujourd’hui, est un scandale. Du début à la fin, le protocole de l’Etat a failli dans ses fonctions.
Première bourde : le Chef de l’Etat descend de son véhicule. Son officié d’ordonnancement lui ouvre la porte, il descend sur le tapis rouge en son honneur. A la place des honneurs militaires devant l’accueillir en étant Commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et la Police Nationale Congolaise, il a été exécuté l’hymne national : “le Débout Congolais”. A la même occasion, il lève la main pour saluer ses militants du parti, lorsqu’il passe les troupe en revu ;
Deuxième bourde : il fait son entrée dans la salle de Congrès. A la place de l’exécution de l’hymne national, ses militants de l’UDPS entonnent le chant du parti. Après ce chant, le Chef de l’Etat prononce son discours sur l’Etat de la Nation.
Un discours qui commence par effrayé les congresmen : “Malgré les efforts fournis ; malgré les sacrifices consentis, malgré les humiliations endurées…”.
Puis salue la bravoure des élus nationaux qui ont renversé le bureau de l’honorable Présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda Lioko.
Dès son entrée, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi se met à l’attaque, annonce la nomination d’un informateur pour identifier la nouvelle majorité (sic!) selon son alinéa 2 de l’article 78 de la Constitution.
Erreur grave! La majorité parlementaire existe déjà suivant les documents authentiques de l’Assemblée nationale. L’alinéa 2 dudit article évoque “d”identifier la coalition”
Une fois de plus le Chef de l’Etat s’illustre dans la distribution automatique des éloges aux frondeurs; puis s’envole dans les promesses des mondes et merveilles aux congolais !
Ceci explique cela, que les congolais se sont une fois encore rendus compte qu’avec Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, la République Démocratique du Congo connait un recul de 1000 km en arrière.
Après son annonce du divorce de la coalition FCC-CACH, et la nomination d’un nouvel informateur en pleine législature, il est évident que ce discours aux allures démagogiques aux promesses fallacieuses et pompeux de façade, est un chapelet de bonnes intentions.
En toute honnêteté, le numéro un de la République Démocratique du Congo étale son échec de deux années passées à la tête du Grand Congo.
Des promesses irréalistes, difficilement réalisables dans les deux années et demi qui lui reste, soient 1112 jours pour l’organisation des élections à tous les niveaux en 2023.
Scotché devant ma télévision, j’attendais les bilans économique et social de l’exercice 2019, la gestion des finances de mon pays; les réalisations ou les échecs économiques, plutôt j’ai entendu ‘le rapatriement des restes de Patrice Emery Lumumba en vue de lui faire une sépulture digne du véritable héros national”.
Sur cette promesse, j’attendais du Chef de l’Etat qu’il puisse éclairer l’opinion congolaise que son défunt père Étienne Tshisekedi wa Mulumba fut complice de la mort de Patrice Emery Lumumba et parmi les commissaires généraux qui renverserent le pouvoir parlementaire de la Majorité de Lumumba. S’en est suivi dans la chasse à la sorcière de ses ministres et autres membres du MNC/Lumumba, notamment les conjurés de la Pentecôte et les enterrés vivants de Bakwanga, dont Christophe Muzungu, Pierre Elengesa, Fataki, Finan, Jean Mbuyi, Emmanuel Nzuzi pour ne citer que ceux là.
Hélas ! Une promesse. J’attends les dents de mon Premier premier ministre du Congo indépendant.
Dans ce discours qui n’amène pas débat au Congrès a escamoté le fonctionnement de l’économie du pays. Le Chef de l’Etat n’a même pas fait allusion à la situation économique et sociale que traverse actuellement son pays.
L’opinion estime qu’après le pillage systématique de nos réserves de l’Etat, Félix Antoine Tshilombo a eu honte de faire allusion à la situation économique et sociale chaotique de la République Démocratique du Congo.
Il n’a dit mot sur le taux de change, le recadrage macroéconomique ni sur le PIB, ni sur l’indice de développement, ni sur la croissance démographique, ni sur le climat des affaires.
Aucun mot sur la ventilation du budget de l’exercice 2020, alors que celui de l’exercice déjà voté par la chambre basse du Parlement.
Par ailleurs, les détournements scandaleux des deniers publics dans son fameux programme de 100 jours où plus de 800 millions USD ont été détournés par son entourage immédiat constitué des jouisseurs sans idéals ayant conduit au procès hyper médiatisé jusqu’à la condamnation à 20 ans de travaux forcés de son Directeur de cabinet, le Chef de l’Etat n’a pipé mot.
L’absence dans son discours de la condamnation de la montée en puissance des divisions ethnico-tribales qui prennent de proportions inquiétantes à travers le pays à cause de sa politique outrancière du tribalisme qu’il a instauré dans son cabinet où plus de 97% des membres qui le composent sont monolithique ; pas de dénonciation du népotisme au sein du cabinet de son Ministre de l’intérieur, le Chef de l’Etat s’est retenu à ne pas condamner les récentes violences qui ont émaillé au sein de l’Assemblée nationale où ses députés de l’UDPS ont cassé les patrimoines mobiliers de l’Assemblée nationale ; ni les violences physiques dont le président ad intérim de son parti est auteur.
Ce tableau sombre devrait être dénoncé par le Premier citoyen de la République.
Hélas ! A la place, il a distribué le chèque en blanc aux puchistes.
Bravo la République des inconscients.
Dans l’autre chapitre de l’oubli, le Chef de l’Etat n’a rien dit concernant les vrais problèmes qui frappent les congolais sur le plan social, le banditisme urbain dont ses adeptes sont à l’origine des attaques physiques contre des personnalités ayant un rang social conféré par la République.
Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi n’a donné aucune piste de solution susceptible de lutter contre l’exode rural massif des kasaiens vers d’autres provinces de la RDC, ni la gestion des motocyclistes qui excellent dans les pratiques qui frisent les consciences humaines.
Aucun mot, sur la mort d’un député national ayant succombé de suite des actes de violence des membres de son parti ni encore sur la condamnation de la violation de l’enceinte du Palais du peuple.
En tant que Commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise, le Chef de l’Etat devrait condamner le comportement anti patriotique et anti républicain de son Président a.i du Parti face aux Chefs d’Etat Major de la Police, notamment Général Amuli. Aucun mot. Sinon, le triomphalisme à vouloir s’accaparer de la majorité en pleine législature, issue des urnes appartenant à son prédécesseur Joseph Kabila Kabange.
Contre toute attente, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi annonce la création d’une école des guerres au moment où les véritables problèmes des congolais sont le social, la paix, la sécurité, l’unité, l’intégrité territoriale et la cohésion nationale.
Rien de spécial, rien de concret dans son discours sur l’Etat de la nation.
En lieu et place d’épingler tous ces maux ayant caractérisés la bien nationale, il a une fois de plus étalé ses insuffisances : du triomphalisme, du vedettariat exagéré, du m’as – tu visme, de la rancune, de la vengeance, de règlement des comptes.
Successivement en espace de huit jours, deux discours qu’il adresse à la nation est un gâchis. Rien de spécial, rien de concret dans son fameux discours.
A l’opposé de son prédécesseur, l’actuel Chef de l’Etat navigue à nu; la faute c’est l’autre. Il refuse d’endosser la responsabilité de l’échec commun, mais s’attribue le pouvoir de l’article 69, pourtant malheureusement, il est partie au procès.
Au lieu d’être l’arbitre des institutions de la République, il a été malheureusement où il est la porte de la crise qui secoue le Congo.
Autant se taire, plutôt raconter son triomphalisme et sa nomination dans une organisation régionale de l’Afrique, se targuant la poitrine de reprendre la coopération militaire avec les États Unis, dans un pays où la plus haute et importante mission des Nations Unies est incapable de mettre fin à la guerre bientôt 22 ans.
Dans la fourchette, il a fallu au Chef de l’Etat de nous rendre compte de sa gestion pendant l’exercice budgétaire 2029, plutôt nous plonger dans les firmament d’une Incapacité avérée de réaliser ses promesses irréalistes de 2019 devant ce même congrès.
Le mieux serait de se taire.
A chaque mot prononcé, les applaudissements s’en suivaient de ses adaptés dans un regard interrogistes des élus nationaux qui se sont embarqués dans un navire nauséabonde.
Il est indéniable, que la République Démocratique du Congo va très mal; elle va droit dans le mur. Seuls ses adeptes aveuglément fanatiques et tribalistes qui applaudissaient une fois de plus son discours d’un distributeur automatique des promesses fallacieuses qui n’est pas à mesure de les réaliser.
Félix Tshisekedi prouve à la face monde qu’il est un véritable danger pour la nation. Un chef de l’Etat qui ne prêche pas la paix à son peuple, c’est une véritable menace pour la paix, l’unité de son peuple. Il n’a pas également fait allusion à la répression de la liberté d’expression, des violations graves et inacceptables de droits de l’homme dont il est responsable et auteur, des arrestations arbitraires, des détentions illégales des politiques congolais dans des cachots de l’ANR et des prisons à travers le pays, des enlèvements, des meurtres, des massacres de plus de 1000 katangais le 28 mars et le 26 septembre dernier sur le sol katangais, de plus de 500 portés disparus jeunes katangais jusqu’à ce jour, les massacres de plus de 500 adeptes de Bundu Dia Mayala à songololo dans le Kongo central, le 9 et 11 avril dernier.
Aucune allusion faite sur les menaces de mort,des intimidations,des enlèvements dont sont victimes des congolais qui n’adhèrent pas à sa vision. Bref, son discours n’a pas répondu aux véritables attentes des congolais. C’est un discours démagogique pour amuser la galerie et pour faire plaisir aux talibans, ses frères tribalistes qui ne cessent jours et nuits de lui adresser un culte de louange et d’adoration.
En sus, la démocratie bats de l’aile. Elle laisse place au nouvel ordre politique. L’apologie de la violence prend le devant; la chasse la sorcière devient l’hymne national et l’intolérance gagne du terrain.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique « Le M23, avec ou sans le Rwanda, est actuellement quasiment incontesté dans la région » (Ronny Jackson)
26.03.2025, 22 commentairesProvinces Walikale - Centre : les FARDC bombardent l'aéroport de Kigoma après l'atterrissage d'un aéronef du M23
27.03.2025, 12 commentairesPolitique Cohésion nationale : "Un rapprochement Kabila-Tshisekedi est essentiel pour la sortir de la crise sécuritaire actuelle (Forces spéciales de la République)
27.03.2025, 10 commentairesPolitique « Ce que Ronny Jackson a dit relève de ses opinions personnelles » (Patrick Muyaya)
27.03.2025, 9 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République