Politique
Les consultations présidentielles prennent fin ce mardi 24 novembre 2020. Plusieurs personnalités du monde politique et social ont défilé dans le parvis de la présidence de la République, au Palais de la Nation. Après avoir prêté une oreille attentive aux préoccupations des uns et des autres, Félix Tshisekedi rentre maintenant dans une étape cruciale, celle de faire le tri et de prendre de grandes décisions allant dans le sens de sa vision de la future Union sacrée de la nation. Puisque personne ne sait, à ce jour, dans quelle direction va souffler le vent, toute la nation reste suspendue au seul pouvoir discrétionnaire du chef de l’État… Jusqu’à ce qu’il revienne vers le peuple dans un discours officiel.
Enfin. Les rideaux tombent au Palais de la Nation. Débutées le lundi 2 novembre, les consultations présidentielles prennent fin ce mardi 24 novembre 2020 avec l'audience accordée aux derniers inscrits sur la feuille du protocole, selon une dépêche de la presse présidentielle.
En effet, pendant trois semaines, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a personnellement reçu différentes personnalités du monde politique et social de Kinshasa et de l'arrière-pays, toutes tendances confondues. Assisté des membres du secrétariat technique ad hoc, le chef de l'État a échangé avec ses interlocuteurs et reçu différents mémorandums à lui adressés par les uns et les autres.
Après cette étape, poursuit la même source, le président de la République va se donner un temps raisonnable pour compiler différentes suggestions qui lui ont été faites avant de prendre des décisions. Comme il l’avait lui-même annoncé lors de son discours du 23 octobre, « ces consultations visent la refondation de l’action gouvernementale autour des principes de participation à la gestion du pays. A l’issue de celles-ci, je reviendrai vers vous, dans une nouvelle adresse, pour vous faire part de mes décisions qui n’excluront aucun cas de figure ».
Ceci étant, la fin des consultations sonne le début d’une autre étape, celle de desceller les priorités afin d’y apporter des réponses durables allant dans le sens de relever d’énormes défis qui l’attendent. « La tâche que vous m’avez confiée est immense, elle comporte dans l’urgence, les objectifs ci-après : rétablir la paix, là où elle est compromise et la consolider là où elle existe, Construire la démocratie, organiser les élections crédibles dans les délais constitutionnels, renforcer l’état de droit, bâtir nos infrastructures, assurer la santé à nos population, garantir l’éducation de nos enfants, donner une perspective économique à notre jeunesse et promouvoir d’avantage les droits de femme », avait-t-il souligné lors de son discours.
Avec une telle longue liste des défis à relever, la tâche qui attend le chef de l’État est immense. Maintenant qu’il a une vision panoramique de l’ensemble de la République, puisqu’ayant consulté presque toutes les couches sociales, il lui revient de prendre des décisions courageuses. Il n’aura plus d’excuses puisqu’il a entre ses mains les munitions qui lui permettent d’abattre le gibier ou de tirer à terre.
Mais surtout, Félix Tshisekedi devra garder à cœur que les espoirs de tout un peuple sont fondés sur l’issue de ses consultations qui, en principe, doivent amorcer la rupture avec une gestion qui a longtemps écarté les intérêts de la population. Va-t-il décevoir ce peuple pour qui il a juré de donner toute son énergie et même sa vie ?
En se donnant un temps raisonnable pour compiler différentes suggestions qui lui ont été faites avant de prendre des décisions, le président de la République se souviendra de cet extrait de son discours du 23 octobre, qui ressemble au renouvellement de son serment présidentiel :
« En tant que chef de l’État, représentant de la Nation et symbole de l’unité nationale,
J’assure par mon arbitrage, en vertu de l’article 69 de la Constitution, “le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’État”.
Je réitère l’engagement de mon serment de ne jamais faillir à cette mission sacrée et de ne jamais trahir le Congo.
Je ne laisserai aucun engagement politique de quelle que nature que ce soit primer sur mes prérogatives constitutionnelles et sur l’intérêt supérieur du peuple congolais.
Je ne transigerais avec les intérêts supérieurs de la Nation.
Je ne céderai jamais la moindre portion de notre souveraineté nationale.
Je ne ménagerai aucun effort pour préserver la paix et l’unité nationale.
Eu égard à ce qui précède, et considérant que “le salut du peuple est la loi suprême”,
J’ai décidé d’entamer dès la semaine prochaine, une série des contacts visant à consulter les leaders politiques et sociaux les plus représentatifs, afin de recueillir leurs opinions, à l’effet de créer une union sacrée de la Nation autour des objectifs précités ».
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