Politique
*Au moment où la crise entre le Front Commun pour le Congo et le Cap pour le Changement, plateformes formant la coalition au pouvoir, prend des allures frôlant la rupture claire et nette, le message du chef de l’Etat est de plus en plus difficile à lire entre les lignes.
En effet, Félix Tshisekedi va parler. Il en a même sacrifié le traditionnel Conseil des ministres dont la 54ème réunion a été reportée à une date ultérieure. Mais, que va-t-il dire ? Des questions et suppositions envahissent les esprits des congolais sur le contenu de l’adresse à la Nation du président de la République annoncée par son Directeur de cabinet a.i pour aujourd’hui vendredi 23 octobre 2020.
Plusieurs questions divisent les alliés au pouvoir en République démocratique du Congo depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la tête du pays. Joseph Kabila, son prédécesseur, possède la majorité de députés et Sénateurs au Parlement, des élus provinciaux, mais également des gouverneurs de province, à l’issue des élections de décembre 2018.
Avec son camp, le Front Commun pour le Congo, il s’arrange avec le président de la République qui, toutefois, a la signature, pour faire bloc autour d’une coalition. Il a malheureusement moins de têtes venant de son camp politique, le Cap pour le Changement, pour l’aider à matérialiser sa vision pour le Congo, focus sur un programme quinquennal axé sur la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des congolais. Des objectifs qu’il peine à atteindre après pratiquement deux ans au sommet de l’Etat. Ses alliés, semble-t-il, lui mettent des croches-pattes.
Avec eux, les visions sont différentes. Plus le temps avance, plus ils se donnent le dos et regardent dans les différentes directions. La campagne électorale très anticipée des élections de 2023 aura caractérisé les deux premières années de la présente mandature pour les deux camps politiques au pouvoir, principalement le FCC qui ne jure que sur le retour de Joseph Kabila à la tête du pays.
Des postes clés des institutions, la présidence de la centrale électorale, et aujourd’hui la Cour constitutionnelle, autant de sujets d’intérêt sur lesquels les violons ne s’accordent pas entre les anciens détenteurs du pouvoir et leurs successeurs.
Sur ce dernier dossier, la guerre a pris de nouvelles proportions, jusqu’à faire douter chaque partie sur la nécessité d’évoluer encore en coalition. Le forcing du président de la République en dit beaucoup.
Aujourd’hui plus que jamais, le peuple attend du chef de l’Etat un discours rassembleur, modéré, précis et direct pour garantir le bon fonctionnement des institutions, qui bien entendu figure dans ses prérogatives.
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