“Joseph Kabila est le noeud du problème et non la constitution”, Valentin Mubake

Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS le Peuple, s’est à son tour exprimé sur la crise politique que traverse le pays depuis le mois de juillet à la suite de la nomination de trois nouveaux juges à la cour constitutionnelle. Pour Valentin Mubake cet imbroglio est l’apanage de l’ancien Président de la République Joseph Kabila. L’ex-bras droit d’Etienne Tshisekedi ne dit toujours pas reconnaître le pouvoir du fils Tshisekedi.

“Cette crise nous l’avions prédite et l’avions dit devant tout le monde que le Congo allait dans un chaos planifié par Monsieur Kabila à travers son parodie électorale, et les Congolais l’ont accompagné pour pouvoir organiser son défunt macabre pour le Congo ; donc ce n’est ne pas nouveau pour nous”, a dit à la presse Valentin Mubake.

D’après lui, “Aujourd’hui la crise apparaît au grand jour, et tout le monde pense que cette crise-là, a comme origine, les articles de la constitution, on n’est pas au niveau de la constitution, ce n’est ne pas ça le soubassement. En fait, le noeud du problème est simple, Monsieur Kabila ne reconnaît pas que Monsieur Tshilombo est Président de la République, c’est ainsi que selon lui, Tshilombo doit se référer à lui pour toutes les décisions qu’il doit prendre, même si la constitution donne à Monsieur Tshilombo l’autorisation ou les prérogatives de prendre telle ou telle décision selon les articles de la constitution. Mais pour Monsieur Kabila, toute décision que Tshilombo va prendre sur base des articles de la constitution, il doit préalablement se référer à lui pour lui donner le quitus”, ajoute Valentin Mubake.

Le Président de l’UDPS/Mubake voit derrière cette crise une conséquence de l’inexistence du pays placé aujourd’hui dans la balkanisation de l’AFDL.

“Quand l’AFDL est entrée dans ce Congo, monsieur Kabila est un héritier de l’AFDL, c’est le néo-Afdlien. Le Congo devait être depiecé , voilà le travail qui se fait. Et Minembwe s’inscrit dans cet ordre d’idées-là, les conséquences sont graves pour la survie du Congo.”