Politique
Le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme a publié le 1er octobre 2010 un rapport décriant les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire commis entre 1993 et 2003 en République démocratique du Congo. 10 ans après la publication de ce rapport, aucun de ces crimes n’a été jugé et ses recommandations restent lettre morte. En RDC, les voix s’élèvent de plus en plus à l’instar de celle de Martin Fayulu pour réclamer justice.
Le porte-étendard de la coalition Lamuka à la présidentielle de décembre 2018 appelle la création d’un Tribunal pénal international pour juger les auteurs de ces crimes odieux et réparer les dommages subis par les victimes.
« Dix ans après la publication du Rapport Mapping RDC, le sang des Congolais crie justice et réparation. Congolaises et Congolais, mobilisons-nous, tous, en vue de la création d’un Tribunal Pénal International pour la RDC », tweete Martin Fayulu.
Outre ce dernier, le Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr Denis Mukwege, continue d’insister sur la mise en œuvre des recommandations reprises dans le Rapport Mapping de l'ONU.
« C'est un sentiment mitigé parce que c'est incompréhensible que le Conseil de sécurité de l'ONU ait décidé de mettre le rapport Mapping dans un tiroir. C'est incompréhensible et ça me pousse à me poser la question quel monde nous voulons construire demain. Je pense que les crimes qui sont considérés comme des crimes de guerre, crimes contre l'humanité, des crimes de génocide, le monde ne devrait pas se taire puisque nous sommes tous concernés », s’est-il exprimé ce jeudi sur les ondes de la RFI.
Des milliers de manifestants, membres des différentes organisations de la société civile sont dans les rues de Bukavu (Sud-Kivu) depuis ce matin pour réclamer le suivi des recommandations du Rapport Mapping qui dévoile les différents crimes commis en RDC.
Pour rappel, le rapport Mapping est un document basé sur des recherches extensives et rigoureuses effectuées par une équipe d'une vingtaine de professionnels congolais et internationaux en matière de droits humains sur une période de 12 mois. Le rapport examine 617 des incidents les plus graves survenus dans tout le Congo sur une période de 10 ans et fournit des détails sur des cas graves de massacres, de violence sexuelle et d'attaques contre des enfants, ainsi que d'autres exactions commises par une série d'acteurs armés, notamment des armées étrangères, des groupes rebelles et des forces du gouvernement congolais.
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