Provinces
A Kinshasa, les embouteillages monstres continuent de germer de l'inquiétude dans le chef de ses habitants. Sur la route de Matadi dans son tronçon Gramalic - rond-point magasin comme sur le boulevard Lumumba entre Debonhomme et Masina Pascal), certains d’entre eux ont exprimé leur désarroi au micro de Media Congo Press (MCP).
« Vers les années 90, seuls les points à forte affluence à l’image du rond-point Ngaba et Victoire et le district de la Tshangu dans l’est de Kinshasa nous donnaient du fil à retordre en matière d'embouteillage. De nos jours, nul coin de la ville n'échappe à ce fléau et ce, malgré l'élargissement des routes et de certaines voies secondaires ! A mon humble avis, la réhabilitation de chemins de fer déjà existants, mais abandonnés au profit des constructions anarchiques le long de ses rails, pourrait pallier les problèmes d'embouteillages et avec le temps pourquoi pas construire d'autres voies interkinois ? », indique M. Mbiyanga, habitant de la commune de Ngaliema.
Sur une même longueur d'ondes, Mrs Mukuna et Makabi dont les propos sont soutenus par Mme Julie Mwamba, rappellent que la majeure partie de la population de la ville de Kinshasa est concentrée dans le district de la Tshangu. Une population active qui se rend régulièrement au centre-ville pour diverses raisons (travail, ravitaillement, débrouillardise, etc.) emprunte le boulevard Lumumba. Et le train qui part de riflard à la gare centrale n'est pas du tout sécurisant vu son état de délabrement très avancé.
« Si le gouvernement pouvait, à défaut d'ériger une autre cité vers Maluku [est de Kinshasa] comme nombreux le souhaitent, construire quelque chemins de fer à l'intérieur de la ville et ramener quelques trains urbains, les embouteillages monstres pourraient disparaître », ont-ils fait savoir.
Comme un seul homme, de l'est à l'ouest de la capitale, une bonne frange de la population préconise le train urbain comme palliatif aux embouteillages monstres dans la ville de Kinshasa.
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