Politique
Les anciens candidats présidents de la République Seth Kikuni, Théodore Ngoy et Sylvain Masheke demandent au Chef de l'Etat "de s'adresser à la nation pour condamner fermement le comportement de tout individu, quel qu'il soit, consistant à diriger la violence contre les institutions, les personnes et leurs biens" après les 2 manifestations des individus, pour la plupart des Wewas se revendiquant de l'UDPS, protestant contre les 3 propositions de lois initiées par les députés nationaux Aubin Minaku et Gary Sakata.
Dans une déclaration commune, ils souhaitent, "comme l'a décidé le Premier ministre, que les auteurs matériels ainsi que les auteurs intellectuels de ces violences soient placés devant leurs responsabilités pénales".
Réunis au sein d'un collectif, ces anciens candidats présidents de la République exhorte le Chef de l'Etat "qui a juré par serment d'observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l'intégrité de son territoire, de sauvegarder l'unité nationale, de ne se laisser guider que par l'intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes ses forces à la promotion du bien commun et de la paix".
Par la même occasion, ce Collectif exhorte "le président de la République et les responsables de la Coalition FCC-CACH… à s'abstenir de tout comportement qui tend à faire dudit accord une cause de troubles et de violations des droits de l'homme".
Pour eux, le peuple Congolais doit "user de toutes les voies de droit pour empêcher la coalition d'aggraver sa misère déjà si profonde, y compris les manifestations publiques pacifiques dans le respect des opinions des uns et des autres, sans en aucun cas , recourir à une quelconque forme de violence".
Propositions de lois constitutionnelles
À la base de toutes ces manifestations, ces 3 "propositions de lois consistant à donner au ministre de la Justice, autorité hiérarchique du Parquet, un pouvoir disciplinaire, ne violeraient aucune disposition de la Constitution, ce pouvoir étant prévu par une loi organique".
Mais, nuance le collectif d'anciens candidats présidents de la République, "pour faire du ministre de la Justice, un membre du conseil supérieur de la magistrature…, il faudrait une révision constitutionnelle".
Alors que les débats y relatifs pourraient se faire à l'Assemblée nationale, ils appellent "le Président de la République et le Premier ministre à s'assurer que les débats sur ces 2 propositions de loi se poursuivent librement dans l'hémicycle mais aussi en dehors de celui-ci par des personnes compétentes en la matière pour éclairer sans parti pris la religion des Chefs de l'État et du gouvernement afin de rassurer l'opinion".
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