Economie
Au soir du 24 janvier 2019, le discours d’investiture du président Félix Tshisekedi résonnait sur toute l’étendue du territoire comme une promesse ferme d’un Congo meilleur. Il était le signal fort d’une nouvelle page faite de gloire et de progrès pour le peuple congolais. l’UDPS dont le slogan est, "le peuple d’abord" tenait enfin sa chance de briller.
Aujourd’hui, les raisons d’espérer semblent englouties par la réalité du terrain. La mécanique économique du pays ne tourne pas aussi bien que fatshi l’aurait souhaité. Les indicateurs passent progressivement au rouge et les plans annoncés transpirent la contrevérité. Les plaintes se multiplient et les équilibres sociaux se bouleversent.
Contrairement à Joseph Kabila qui en 2001 accédait au sommet dans une RDC dont l’économie était à bout de souffle, le président tshisekedi est entré en jeu, rassuré par une économie stable et performante. Il faut dire que son prédécesseur avait fait preuve de rigueur en mettant en place notamment un comité stratégique de suivi des mesures économiques les plus importantes pour le pays. Résultat : Fatshi a trouvé les caisses de l’état avec une réserve confortable.
L’avantage n’a visiblement pas fait la différence et pour cause; les antivaleurs se sont emparées de la présidence au point que la corruption y a trouvé un grand refuge. Les scandales se sont multipliés aussi vite que les promesses irréalisables. Le procès de Vital kamerhe, qui débute ce lundi, illustre cette page controversée d’une gestion festive des finances publiques.
Il y a aussi ce tatonnement dans la gouvernance économique, les nouveaux venus opèrent selon le mode essai-erreur et confondent souvent rapidité et précipitation. Comme on l’a vu avec l’option FMI, les choix de la présidence ne sont pas toujours rationnels. Il manque peut-être une expertise tout en haut.
Qui oubliera le budget annuel extravagant de près de 11 milliards de dollars américains proposé par le camp Fatshi et qui n’aura eu comme seul effet que de bouger les chiffres. La réalité a finalement imposé sa loi et le collectif budgétaire a émergé comme une obligation incontournable.
Le covid-19 sert aujourd’hui de justificatif face à la régression économique du pays. C’est une approche faussée et irresponsable qui ne permettra certainement pas au nouveau régime de réajuster les choses, insiste l’économiste Christian Ndungu. N’est il pas temps de s’inspirer du comité stratégique de suivi des mesures économiques que coordonnait, en son temps, Néhémie Mwilanya alors directeur de cabinet du président Joseph Kabila.
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