Société
L’épidémie de coronavirus sévit à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa/Barumbu. 104 prisonniers ont été diagnostiqués positifs au Covid-19. Leur nombre a explosé le week-end dernier après les 4 premiers cas détectés quelques jours auparavant.
A en croire M. André Lite Asebe, ministre des Droits humains, le gouvernement Ilunkamba a déjà pris la mesure de la situation en isolant tous les pensionnaires testés positifs au Covid-19.
« Le gouvernement a déjà pris le taureau par les cornes. On a donc isolé tous ceux des pensionnaires de cet établissement qui ont été testés positifs. On les a isolés par rapport à d’autres qui ne souffrent pas de Covid-19. Nous avons bon espoir que nous allons naturellement arriver à maîtriser la situation pour éviter que cela ne devienne désagréable », a déclaré le ministre.
Et pourtant, il était énoncé, quelques semaines auparavant, la libération de plus 2000 prisonniers dans la capitale.
La question n’avait concerné que la Prison centrale de Makala. Ndolo est une prison militaire qui relève de la gestion du ministère de la Défense et contrôlée par l’auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Une autre précision, poursuit le ministre des Droits humains, la plupart des pensionnaires de la prison militaire de Ndolo y sont incarcérés pour des faits graves, notamment des crimes imprescriptibles par le Droit international humanitaire.
« On ne peut pas se réveiller un matin et jeter dans la rue ce genre de pensionnaires. Cela requiert de la part du gouvernement, via le ministère de la Défense et l’auditorat général des FARDC, à examiner le dossier de ces prisonniers au cas par cas, pour autant qu’il en aille de la sécurité même du pays. Il y a là des prisonniers qui sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat ; pour mouvement insurrectionnel ou participation criminelle ; pour vol à main armée ; pour viol et tout ce qu’on peut imaginer en termes de crimes internationaux.
4 précautions
On se donne donc tous les moyens qu’il faut, sinon tout ce qu’il faut en termes de précautions pour ne pas être en contradiction avec les engagements internationaux pris par le pays pour lutter contre ce genre de crimes mais aussi faire en sorte que tout se passe conformément aux prescrits légaux requis en la matière.
Pour éviter que la situation ne dégénère dans les prisons congolaises réputées pour leur surpeuplement, le ministre André Lite préconise quatre mesures, notamment celles prises par le chef de l’Etat en termes de grâce présidentielle ; celles prises par le vice-Premier ministre, ministre de la Justice dans le cadre des libérations conditionnelles conformément aux exigences requises en la matière.
Il y a aussi des mesures à prendre au niveau des parquets à travers le pays dans le cadre de la mise en liberté provisoire tenant compte des exigences légales et celles à prendre par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur en termes d’ordre à donner au commandement de la police pour aérer les amigos qui sont, eux aussi, surpeuplés comme les prisons du pays.
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