Les hommages de Joseph Kabila à Edem Kodjo

A l'annonce du décès de l'ancien secrétaire général de l'OUA et premier ministre Togolais, Edem Kodjo, l'ancien président Joseph Kabila Kabange, a salué la mémoire de l'illustre disparu. Sans oublier la qualité du promoteur de "l'idéal panafricaniste". Pour l'ex-président Kabila, Edem Kodjo est un "panafricaniste" qui a œuvré en faveur des "solutions africaines aux problèmes africains

Le président honoraire de la République a rendu un vibrant hommage à Edem Kodjo, ancien Premier Ministre togolais et ancien Secrétaire Général de l’Union Africaine, décédé samedi 12 Avril 2020 à Paris.

L’autorité morale du FCC salue "un grand et digne fils d’Afrique qui a su promouvoir par des actions concrètes, l’idéal panafricaniste, en œuvrant notamment, en faveur des solutions africaines aux problems africains".

Cet illustre homme politique togolais a été la plaque tournante au dialogue politique congolais de 2016, dans le cadre d’une mission lui confiée par Mme Dlamini Nkosazana Zuma, numéro un de l’époque de l’Union Africaine. Il en a été le facilitateur. 

Feu Edem Kodjo fut, en effet, l'homme à qui la mission était conviée pour rassembler opposition et majorité congolaise afin de trouver une issue à quelques mois de la fin du mandat de Joseph Kabila qui n'avait pas pu organiser les élections dans l'échéance constitutionnelle.

L'ancien secrétaire général de l'UA et Premier ministre Togolais fut la personne à qui les commandes de la facilitation du dialogue politique entre les forces politiques e t sociales étaient confiées pour trouver une solution après la non tenue des élections de 2016 en RDC.

En dépit de la non-participation de l'UDPS qui l'avait récusé, le dialogue avait été tenu avec l'opposition conduite par Vital Kamerhe et avait abouti à l'accord politique du 18 octobre 2016 de la Cité de l’Union Africaine entre les forces politiques et sociales congolaises dont il fut le facilitateur, en restera une illustration pour la RDC.

Toutefois, faute de consensus, l'accord qui avait conduit Samy Badibanga à la primature n'avait duré que deux mois avant que l'Eglise catholique, sou la houlette des évêques de la CENCO, ramène tous les politiques pour le dialogue du centre interdiocésain.