Politique
Face à la crise socio-économique, hausse des prix, des cas de « suicide-mort subite » enregistrés et la persistance des tueries, les Elus du peuple ont du pain sur la planche
Par Marcel Tshishiku
L’ouverture officielle des travaux de la première session parlementaire ordinaire de l’année en cours est légalement prévue le 15 mars. A cette occasion, les deux Chambres du Parlement de la République, à savoir le Sénat et l’Assemblée Nationale, convoquent séparément une séance plénière, essentiellement consacrée à la cérémonie d’ouverture, à laquelle elle invite les sénateurs, pour la Chambre Haute, et les députés nationaux, pour la Chambre Basse.
Comme à l’accoutumée, cette séance plénière a un seul point à l’ordre du jour, en l’occurrence l’audition du discours du président du bureau, dans le cas d’espèce, Alexis Thambwe Mwamba, d’une part, et Jeanine Mabunda Liyoko, d’autre part. Pour l’année 2020 en cours, la cérémonie d’ouverture solennelle de la session parlementaire ordinaire de mars doit en principe intervenir le dimanche en huit, soit dans 9 jours exactement.
Néanmoins, si la date du 15 tombe un dimanche ou un jour férié, les textes régissant le secteur recommandent que ladite cérémonie soit programmée le jour ouvrable qui suit. En vertu de cette disposition, la cérémonie d’ouverture de la session de mars en vue aura plutôt lieu lundi 16 mars prochain.
Après trois mois de vacances parlementaires, débutées depuis le 15 décembre dernier, au sortir des travaux de la session parlementaire ordinaire de septembre 2019, les parlementaires, sénateurs et députés nationaux, vont ainsi reprendre le chemin du Palais du Peuple, siège du Parlement de la République.
A en croire certains observateurs, cette rentrée parlementaire aura la particularité de se dérouler sur fond d’inquiétude profonde, dans un pays marqué par une crise socioéconomique due à la dépréciation galopante de la monnaie nationale, le franc congolais, face à la devise du pays de l’oncle Sam, avec son corolaire inéluctable, la hausse des prix des biens et services de première nécessité.
Sur le plan sécuritaire, la persistance des tueries dans la partie orientale du territoire national et surtout, les deux cas de « suicide-mort subite » enregistrés ces dernières semaines dans la ville province de Kinshasa, prouvent à suffisance que les parlementaires ont du pain sur la table.
Ces faits contribuent, en effet, à entretenir un climat d’incertitude au sein de la population qui a, pourtant, placé sa confiance dans les nouvelles autorités du pays, vainqueurs des scrutins de décembre 2019. C’est dire que, dans les limites des prérogatives reconnues aux représentants du peuple, les parlementaires ont intérêt à initier des procédures légales tendant à interpeller les membres du Gouvernement de la République, afin de prendre des dispositions de nature à trouver des solutions aux préoccupations du souverain primaire.
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