Provinces
Le personnel du gouvernorat a été empêché d’accéder aux locaux vendredi 20 septembre. Des sources policières affirment qu’elles auraient reçu l’ordre du gouverneur Atou Matubuana de ne laisser entrer personne.
Un des policiers raconte, rapporte Infobascongo.net. « Tôt ce matin, le chef de sécurité de Atou est arrivé au gouvernorat, intimant l’ordre aux agents trouvés sur place d’empêcher toute entrée au gouvernorat. » Selon une autre source, « cette interdiction visait particulièrement le gouverneur intérimaire, Marcel Matumpa, qui, par moments, se rend au gouvernorat bien que son bureau se trouve au Ciné-palace ». La même source affirme que, « le gouverneur Atou voulait présider un conseil de sécurité. » Et de poursuivre : « Les policiers sur place informent alors leur hiérarchie. Le commandant/ville vient avec une escorte au gouvernorat et y renforce la sécurité. Le bâtiment est alors truffé d’éléments. Marcel Matumpa tergiverse dans son bureau du Ciné-palace. Finalement, vers 10h40’, sur ordre de la hiérarchie, affirme la même source policière, il descend au centre-ville escorté par la police et fait son entrée au gouvernorat de province. »
C’est le jeudi 19 septembre que le gouverneur Atou Matubuana a regagné Matadi, chef-lieu du Kongo central, pour être « mis à la disposition de l’Assemblée provinciale ». Le vice-gouverneur, lui, est encore à Kinshasa.
Confusion
Du coup, la confusion a gagné du terrain. Doivent-ils reprendre le service ou c’est Marcel Matumpa qui continue d’assumer l’intérim?
Le bras de fer est là. Si le gouverneur rentre en fonction, quelle sera la nature de relations avec son ministre de l’Intérieur à ce jour gouverneur intérimaire?
La saga à succès Mimi continue avec ses épisodes à suspense. Autre épisode prévu ce 23 septembre à l’Assemblée provinciale.
En effet, Atou Matubuana Nkuluki et Justin Luemba, respectivement gouverneur et vice-gouverneur du Kongo central, ont été autorisés à regagner cette province où ils se mettront à la disposition de l’Assemblée provinciale, pour vider la procédure législative appropriée face à la crise récente enregistrée localement. Telle a été la décision du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, communiquée dans un message signé jeudi 19 septembre à Kinshasa. Ce retour du gouverneur et son adjoint devait se faire dans un état d’esprit apaisé et en conformité avec les prescriptions légales, a-t-il prévenu, invitant également la population du Kongo central au calme.
Un seul point est prévu à l’ordre du jour de la session extraordinaire, à savoir l’examen du réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation afin d’obtenir l’autorisation des poursuites contre Atou Matubuana, gouverneur du Kongo central, précise le communiqué signé par le président de l’assemblée provinciale, Pierre Anatole Matusila.
L’engouement pour le remplacement dénoncé
Depuis la suspension d’Atou Matuabuana et de son adjoint Justin Luemba de leurs fonctions, des prétendants au remplacement se sont déjà manifestés. Bien que les poursuites ne soient pas encore ouvertes contre les deux personnalités, d’ailleurs rétablies dans leurs fonctions.
Cet empressement a fait réagir l’avocat d’Atou Matubuana, Me Jean-Jacques Fukiabelo, sur radio Top Congo Fm : « On ne peut pas expliquer qu’on puisse avoir plus de vingt candidats gouverneurs et vice-gouverneurs de province, qui prétendent à une élection prochaine, alors que la procédure, jusque-là, n’est pas ouverte et que les poursuites ne sont pas encore ouvertes. » Pour lui, rien ne peut justifier l’engouement autour du remplacement du gouverneur, sauf un complot. « Si ce qui s’est passé, avec ce feuilleton du présumé viol, est constitué comme un crime, alors nous voulons savoir à qui cela profite », s’est-il demandé.
Pour l’avocat du gouverneur, « le crime profite à ceux-là qui sont en train de s’agiter et qui donnent déjà leurs candidatures pour une éventuelle élection alors qu’Atou Matubuana Nkuluki n’est ni suspendu, ni poursuivi en justice. »
Il a laissé entendre que « les poursuites ne pourront s’ouvrir qu’à partir de l’autorisation que nous attendons et qui n’a pas encore été donnée. » Et de conclure : « Donc, il y a un complot. »
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Atou Matubuana Nkuluki, Gouverneur du Kongo Central