Un deuxième cas d’Ebola en Ouganda

Un nouveau cas d'Ebola, une fillette congolaise de neuf ans qui était arrivée mercredi en provenance de République Démocratique du Congo (RDC), a été recensé en Ouganda, a annoncé jeudi le ministère ougandais de la Santé.

Selon les autorités sanitaires ougandaises, il s’agit d’une petite fille de 9 ans arrivée mercredi au point de passage de Mpondwe, à la frontière entre la RDC et l'Ouganda, pour aller obtenir une aide médicale à Bwera, dans le district de Kasese, dans le sud-ouest du territoire ougandais, a expliqué le ministère dans un communiqué.

A Mpondwe, où l'Ouganda a mis en place des contrôles sanitaires, les équipes médicales ont noté que la jeune fille présentait des symptômes semblables à ceux d'Ebola : fièvre, faiblesse généralisée, éruption cutanée et pertes de sang inexpliquées au niveau de la bouche. Selon la même source, elles se sont tout de suite rendues au centre médical de Bwera.

There is a confirmed imported case of #Ebola Virus Disease In #Kasese District, Uganda.
The confirmed case is a 9 year old female of Congolese origin who traveled from DRC with her mother to seek medical care in Uganda. The child is under isolation and being managed at Bwera ETU. pic.twitter.com/06vAohPmvn

— Ministry of Health- Uganda (@MinofHealthUG) August 29, 2019

L’échantillon de sang prélevé a, selon le ministère de la Santé, confirmé la présence du virus Ebola le 29 août. Les autorités sanitaires affirment que la petite fille et sa mère n’ont pas eu de contact avec d’autres personnes car elles ont été mises en quarantaine. Le ministère de la Santé appelle au calme et à la vigilance après ce deuxième cas d’Ebola venu du Congo.

En juin, trois membres d'une même famille étaient morts en Ouganda après avoir contracté cette maladie en RDC. Mais fin juillet, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait déclaré l'Ouganda libre d'Ebola, aucun autre cas n'ayant été signalé entretemps.

Depuis l’apparition de l’épidémie dans l’est de la RDC, plus 1.990 de cas décès ont été enregistrés. L’OMS a récemment déclaré l’épidémie une urgence humanitaire.