Politique
À 76 ans, le vainqueur italien de trois grands tours, la Vuelta, le Giro et le Tour de France, est décédé d'une crise cardiaque, rapporte « L'Équipe ».
Le monde du cyclisme pleure ce soir une de ses légendes. À 76 ans, le coureur italien Felice Gimondi est décédé d'une crise cardiaque, rapporte le journal L'Équipe. Gimondi est mort d'une crise cardiaque survenue alors qu'il se baignait à Giardini Naxos, près de Taormine (Sicile).
Il était vainqueur de trois grands tours, une performance seulement égalée par six autres coureurs. Parmi ses titres, il comptait trois fois le Giro en 1967, 1969 et 1976, la Grande Boucle en 1965, le Milan-San Remo en 1974, le Tour de Lombardie en 1966 et 1973 et le Paris-Roubaix en 1966.
En Italie, il était vénéré par les aficionados du cyclisme, rappelle L'Équipe. Il a incarné durant près de cinq décennies le cyclisme italien, et était un champion de classe devenu un responsable écouté et influent. Le coureur était considéré comme une idole par certains, comme Eddy Merckx en Belgique. Felice Gimondi était un jeune prodige. À 22 ans et 10 mois, il avait remporté le Tour de France pour sa première participation, grâce au forfait d'un titulaire. Il était cependant resté l'un des plus jeunes vainqueurs de la Grande Boucle après la Seconde Guerre mondiale.
Un palmarès d'exception
Après avoir condamné Raymond Poulidor à une nouvelle deuxième place, il parvint ensuite à se construire un palmarès d'exception malgré la concurrence du champion de référence, le Belge Eddy Merckx, son éternel adversaire. Le Tour d'Italie (par trois fois) et le Tour d'Espagne s'ajoutèrent au Tour de France sur les lignes d'un palmarès riche aussi de « monuments », Milan-San Remo, Paris-Roubaix et le Tour de Lombardie entre autres grandes classiques.
Le sommet ? Gimondi l'atteignit peut-être au Championnat du monde 1973 sur le circuit catalan de Montjuïc. Ce jour-là (2 septembre), l'élégant capitaine de la Squadra réglait au sprint un trio somptueux, dans l'ordre le Belge Freddy Maertens, l'Espagnol Luis Ocana et l'inévitable Merckx, celui-là même qui l'avait devancé deux ans plus tôt pour le maillot arc-en-ciel sur le circuit de Mendrisio (Suisse).
Un troisième Giro en 1976
Coureur complet, opiniâtre et intelligent, le Bergamasque excella dans la dimension stratégique du cyclisme et ses jeux d'alliance. Au crépuscule de sa carrière, il parvint à gagner une troisième fois le Giro en 1976, neuf ans après son premier succès. Entre-temps, Merckx, sur lequel il buta si souvent, s'était imposé à cinq reprises. Le vélo raccroché à la fin de la saison 1978, Gimondi, qui s'était établi dans un château du XIXe près de la cité d'art lombarde, ouvrit une compagnie d'assurances mais continua à œuvrer dans le cyclisme. Ambassadeur très respecté de la Bianchi, cet homme au vrai charisme conseilla même un temps Marco Pantani, le premier Italien vainqueur du Tour après lui en 1998.
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