La pègre frappe encore à Delvaux : les cambistes toujours visés

Dire que l’insécurité se porte très bien à Kinshasa ne serait pas un euphémisme, n’en déplaise à tous ceux qui pense ni autrement.

Pour preuve, la pègre semble avoir sérieusement repris du service au nez et à la barbe de tous les services de sécurité. Les bandits à main armée opère sans être  inquiétés, et les braquages de bandits avec morts d’homme se succèdent de manière à faire peur.

Il ne fait plus bon d’être cambiste de rue, petit commerçant ou paisible passant. Les malfrats ont encore fait parler la poudre lundi 11 août 2014, autour de 22 heures 30 à Binza Delvaux au coin du marché de  l’avenue Lalou.

En effet, selon les témoins, le calme qui régnait à cette heure tardive a été brusquement rompu par une fusillade qui a éclaté lorsque des gens en armes ont voulu arracher de l’argent aux cambistes et braquer les boutiques environnantes.

Bilan de cette situation chaude : une dame dont l’identité n’a pas été communiquée a reçu une balle perdue. Des témoins affirment que celle-ci a été conduite d’urgence dans un centre de santé de la place pour recevoir les premiers soins d’urgence peu avant l’arrivée de la police qui est venue faire le constat.

Outre ce énième incident, il est important de signaler que boutiques, magasins et cambistes de Delvaux  font régulièrement objet de braquage de la part des hommes en uniforme à main armée qui leur arrachent leurs fonds et cela se passe souvent en plein jour.

Alors qu’une dame cambiste de son état a été fraîchement abattue de sang-froid  vendredi 8 août dernier par des brigands qui lui ont arraché son sac à main contenant de l’argent à la place Kintambo Magasins, les inciviques semblent défier à tout point de vue l’Etat et tous les services de sécurité.

Ce qui fait craindre et fait dire aux Kinoises et Kinois qu’à l’approche de la rentrée scolaire, la pègre transforme la ville en un véritable « Far west » avec comme prétexte de chercher  de quoi renvoyer leurs enfants à l’école. Les actes de ce genre devenus monnaie courante.