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Société

Détenus à Makala : Kutino, Diomi, Chalupa… à la porte de sortie !

2013-10-07
07.10.2013 , Kinshasa
Société
2013-10-07
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Les concertateurs ont plaidé, dans leur rapport final, pour l’accélération de la procédure devant conduire à l’obtention de la grâce présidentielle en faveur de Kutino Fernando, Eugène Diomi Ndongala, Patrick Palata, Mohindo Nzangi, Firmin Yangambi, Eric Kikunda  et Chalupa. Cette décision rentre dans le cadre de la décrispation des tensions politiques, tel que le souligne un certain nombre de participants à ce forum.     

Le pasteur Kutino Fernando est détenu à la Prison Centrale de Makala, depuis déjà sept ans. L’Archibishop de l’Armée de Victoire purge une peine de dix ans, pour « détention illégale  d’armes de guerre ». Le mois dernier, il a été victime, dans sa cellule, d’une crise qui l’a conduit d’urgence au Centre Hospitalier Nganda où, jusqu’aux dernières nouvelles, il reste interné, pour des soins.

Le président de la Démocratie chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, est, lui, en détention préventive, pour « viol sur mineur ». L’initiateur de la MPP (Majorité présidentielle populaire), soupçonné depuis l’an dernier, attend toujours le dénouement du procès.  

Jacques Chalupa a été condamné, en 2012, pour « faux et usage de faux » dans l’utilisation des pièces, concernant la nationalité congolaise.

Cette recommandation suscite donc un  grand espoir pour ces personnalités dont la détention est interprétée, surtout dans le rang de l’opposition politique, comme étant un acharnement purement politique. Mais, leur sort dépend de la décision du président de la république et du vote, à l’Assemblée nationale, de la loi sur l’amnistie.

5 sur 5 !

Il convient de rappeler que tous les cinq groupes thématiques ont rendu leur rapport final le 3 et le 4 octobre dernier. Un cinq sur cinq signé par les membres du Présidium, Aubin Minaku et Kengo wa Dondo. 

D’une manière générale, chaque groupe thématique a présenté un état des lieux dans différents domaines de la vie nationale. Toutefois, dans les différentes recommandations formulées, rien n’est noté sur la question de légitimité.

Le groupe thématique « Gouvernance, Démocratie et Réformes Institutionnelles » a été le premier à présenter son rapport. L’essentiel de ses recommandations se résume sur les principes de valeur éthique et de  la gouvernance. Ce groupe recommande que l’action publique soit inscrite et intégrée dans le comportement de l’ensemble de dirigeants. Il plaide également en faveur du recensement général de la population, de la mise en place de la carte nationale d’identité et le renforcement de la répression des auteurs d’abus du pouvoir.

La thématique « Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement des Groupes Armés » a, d’abord, fait l’évaluation des différents programmes de DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion).  Ensuite, il a, notamment, inscrit le processus de réforme de l’armée comme  une grande priorité nationale, de cinq années qui viennent.

Le groupe « Conflits Communautaires, Paix et Réconciliation nationale » exige à l’Etat, le renforcement de la sécurité, l’amorce de la réforme de justice, la promotion de la culture de la paix et l’adoption d’une politique favorisant l’émergence de la population.

Ainsi, la cinquième thématique « Décentralisation  et Renforcement de l’Autorité de l’Etat », a-t-elle tablée sur l’amélioration des conditions de vie et de travail du fonctionnaire et agent de carrière de service de l’Etat, la vérification des attributions de chaque ministère et la mise en place d’un cadre institutionnel de concertation, mettant l’accent sur l’aménagement du territoire. A cela, il faut ajouter, la libre administration des provinces et l’organisation des entités territoriales décentralisées.

La  thématique « Economie, Secteur Productif et Finances Publiques » souhaite que l’économie réponde aux besoins sociaux et aux impératifs de la défense du pays.

Vers un compromis politique

Dans le couloir, on ne cesse de parler de la formation d’un gouvernement de large union nationale, à l’issue de  ces concertations nationales. A l’Opposition comme à  la Majorité, les opinions divergent.

Pour Thomas Lokondo, député de la Majorité présidentielle, ce nouvel exécutif pourrait rétablir la confiance entre acteurs impliqués dans la crise qui déstabilise la cohésion nationale. Il souhaite, pour sa part, un débat avant l’organisation du  recensement et des futures élections.

« Il faut pousser la logique jusqu’au bout. Il faut qu’on installe un Gouvernement qui doit exécuter toutes ces recommandations. C’est plus élémentaire. Dans tous les pays du monde, on a vu ce genre des choses. Si la cohésion nationale est brisée ou on l’a mise quelque part, on fait le rappel des troupes, pour remettre de l’ordre. On va voir comment agencer les choses, pour qu’il y ait une certaine synchronisation de telle sorte  que les entités de base aient aussi leurs organes délibérants et des représentants. Comme on a levé l’option de recensement, il faudrait la budgétiser. Si chaque année, on avait la présence d’esprit de mettre quelque chose de côté  pour les élections,  on aurait eu une belle cagnotte. C’est une question de volonté politique », a-t-il fait savoir.

Du côté de l’Opposition, certains apprécient le travail abattu par les groupes thématiques. Mais, ils restent réservés quant à l’exécution des recommandations issues des concertations nationales. Pour Moïse Nyarugabo, le cadre des institutions qui sont hors mandat doit être réglé. « Je n’ai pas entendu parler d’un gouvernement d’union nationale. En termes des recommandations, elles sont exhaustives. C’est vraiment un programme du Gouvernement. Je n’ai entendu aucun domaine où on a dit quelque chose d’insensé. Le problème se pose au niveau de la mise en pratique de toutes ces réflexions de bonnes intentions qui sont scientifiquement éprouvées. Par rapport aux élections, ça vaut la peine pour régulariser le cycle de violence ».


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