Provinces
La ville de Kinshasa connait d’énormes difficultés en ce qui concerne son assainissement. Si quelques tronçons des grandes artères à l’instar du Boulevard Lumumba & Kasa-Vubu, exceptionnellement le Boulevard du 30 juin de bout en bout sont assainis, ce n’est pas le cas dans la majeure partie de la capitale congolaise.
En effet, depuis le début du mois en cours avec l’arrivée du nouveau gouverneur Gentiny Ngobila et son programme « Kin Bopeto » les kinois s’attendaient à voir la capitale Kinshasa commencé à revêtir sa belle robe. Mais le constat fait dans la majeure partie de la même ville reste amer.
Les grandes autres artères ne débouchant forcément vers les institutions de la République sont laissées pour compte. L’avenue Libération (ex-24 novembre) après le rond-point Moulaert, Route de Matadi, Kasa-Vubu, Elengesa, pour ne citer que celles-ci – la réalité sur la salubrité étant presque la même dans toute la ville de Kinshasa – on ne constate pas les effets de Kin-Bopeto qui a débuté son action par l’évacuation des vendeurs sur les longs de quelques routes.
Dans ces coins, c’est l’absence totale de ladite opération. De caniveaux destinés à l’évacuation des eaux font office des poubelles pour les habitants des quartiers au vu et au su des agents des services de l’hygiène.
Le Salongo (assainissement du milieu) de tous les jours que devaient effectuer les commerçants dans les marchés ou autres lieux de négoce est renvoyé à l’unique journée de samedi, où l’on constate tristement, que les agents de service de l’hygiène accompagnés des policiers se contentent de récolter de l’argent (300fc à 1000fc) selon l'activité, auprès de vendeurs en contrepartie du service à contrôler : l’assainissement, sans tenir compte de son impact sur l’environnement.
Le gouverneur de la ville appelé à veiller sur l’application de son programme « Kin-Bopeto »
Côtoyer un environnement sain, c’est tout ce que demandent les kinois. Pour ce faire, ils appellent le gouverneur à bien veiller à ce que le programme « Kin Bopeto » ne se limite pas seulement qu’à assainir les grandes artères connues mais couvre l’étendue de la capitale qui est sous sa juridiction en s’appuyant sur les régies déjà existantes en charge de la salubrité de la ville de Kinshasa.
Non seulement. L’habitude étant une seconde nature, le gouverneur devra rappeler à l’ordre ses troupes, plongées dans une léthargie, pour pouvoir relever le défi : en finir avec l’insalubrité à Kinshasa.
A l’instar de l’ancien bourgmestre de la première commune de la capitale, Didier Tenge Litho dont l’administration de sa cité a suscité des jaloux, l’implication des bourgmestres, chefs des localités sous le règne du gouv., devra-t-être marquée par le contrôle et l’organisation des descentes sur terrain afin de palper la réalité de l’insalubrité dans laquelle vivent leurs administrés pour mieux y remédier.
L’heure est aux actions, le marketing politique n’a plus sa place, le kinois n’étant plus dupe ! Suivi et continuité justifieront votre volonté de servir la population.
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Le rond-point Kin Mazière, situé sur le croisement des avenues Tabu Ley, Bokassa et Haut-Congo, dans la commune de Gombe à Kinshasa