Société
Assisté de son conseil, Ngoie Mawiti, âgé de 83 ans, s’est présenté devant le tribunal de Grande instance de Matete pour solliciter la révocation de son premier testament. Déclaration faite le mardi 24 juin 2014 sous le RC 27404. Motif avancé : son fils cadet, répondant au nom de Ngoie Lomami, s’est permis d’insérer de fausses mentions dans ledit testament. Selon le conseil du père, il est propriétaire de la parcelle qui porte le n°3015 du plan cadastral de la commune de Limete. Contre toute attente, son fils cadet, profitant de la confiance lui accordée, s’est permis de supprimer du testament les six enfants issus du premier lit.
Ensuite, il a entamé une procédure auprès du conservateur des titres immobiliers du Mont Amba pour obtenir un certificat d’enregistrement qui lui attribue la propriété de la parcelle. Raison avancé : cette parcelle lui a été attribuée par son père. Et pourtant, cela n’est pas le cas car, chaque que fois que Ngoie Lomami souhaitait entreprendre certains travaux, il demandait l’autorisation. Ngoie Mawiti, qui n’a pas cessé d’exprimer son mécontentement suite à la trahison dont il est victime de la part de son fils, a confirmé n’avoir jamais été chez le Notaire avec son fils pour opérer une quelconque donation.
S’appuyant sur les principes juridiques, Ngoie Mawiti a soutenu que même si donation il y avait, elle est révoquée. Le fils cadet, comme tous les enfants, était bénéficiaire du testament. Mais, son attitude visant à nuire aux intérêts des autres viole les bonnes règles. Reconnaissant le caractère délicat d’un affrontement son père en justice, Ngoie Lomami s’est dit couvert par les pièces qui sont dans le dossier. Bénéficiaire de la parcelle en date du 7 octobre 2005, son contrat a été authentifié une année plus tard chez le Notaire. Raison pour laquelle il a construit deux maisons au sein de cette parcelle où il a placé des locataires. Se trouvant à Boma, dans la province du Bas-Congo, il a appris que son père était dans la rue. C’est ainsi qu’il a préavisé un des locataires afin qu’il libère la maison au profit de son père.
Curieusement, en mars 2014, il a reçu une assignation qui l’accuse de s’opposer farouchement au logement de son père. La propriété qu’il détient ne découle pas du testament de son père mais de l’acte de cession. Il n’y a pas lieu de parler d’une quelconque ingratitude car il a toujours pris soin de son père. En plus, dans une lettre qu’il a brandie devant le Tribunal, et qui est écrite par son père, le fils qui confirme que la parcelle lui a été attribuée. D'ou, il estime que l’action dirigée contre lui est mal venue. Mais, si le Tribunal arrive à faire droit à la demande du père, il est important que soit calculée la valeur des travaux réalisés dans la parcelle et cela sera justice. Eclairé, le Tribunal a transmis le dossier à l’organe de la loi. Ce dernier a pris l’engagement de donner son avis par écrit dans le délai requis par la loi.
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