Société
Appelé à exposer les faits, le conseil de la partie citante a affirmé qu’en date du 8 mai 2013, les deux cités se sont illustrés par des coups et blessures , injures publiques à l’endroit de sa cliente. Ce jour là, a-t-il précisé, la première cité a voulu faire arrêter Guy Manzeka, le fils de Ngumbu. Il s’en est suivi des échanges de paroles entre Ngoy et sa cliente. Les deux cités se sont rués ensuite sur Ngumbu qui a perdu deux dents.
La partie citante a saisi peu après la police qui a retenu momentanément Finana. Les deux camps se sont convenus d’arranger ce problème à l’amiable et sa cliente a bénéficié des premiers soins. Depuis mai 2013, Ngoy n’a pas encore libéré la totalité des 600 dollars promis, a affirmé l’avocat de Ngumbu.
Aux questions du juge président sur les auteurs et la nature exacte des sévices subis par Ngumbu, cet avocat a précisé que sa cliente a été traitée de « mwasi ndumba (Ndlr femme légère (et reçu des coups. La partie citante a dit avoir obtenu 200 dollars. Elle a accusé ensuite Finana de l’avoir neutralisée et Ngoy de lui avoir administré des coups au niveau de la bouche.
L’autre son de cloche
Louis Ngoy a précisé avoir conseillé au fils de la partie citante de laisser sa fille tranquille. Cet adolescent a l’habitude de « s’exiler » à Brazzaville chaque fois qu’il commet des bêtises. Quand
il avait interpellé le jeune homme ce jour là, ce dernier l’avait traité d’idiot. Guy voulait frapper son épouse et le coup a atteint Hélène Ngumbu.
Ce dossier a atterri dans un premier temps au Tribunal de garnison militaire de Ndjili puis de Matete. Et à toutes ces étapes, il déboursait de l’argent et aujourd’hui il en est à 450 dollars, a-t-il indiqué. Et d’ajouter qu’étant parent, il s’est senti dans l’obligation de prendre en charge les soins médicaux de la partie citante.
Tout au long de sa plaidoirie, l’avocat de la partie citante est revenu en détail sur ce qui s’est passé en mai 2013, expliquant clairement que les traces de l’agression dont a été victime sa cliente, sont visibles. Et que L’intention de nuire est évidente.
Les infractions d’injures publiques et imputation dommageables s’entre mêlent, a dit ce juriste.
Tout en demandant au tribunal de dire établi en fait comme en droit les infractions retenues contre les cités, il a sollicité des DI de 20000 dollars.
Le ministère public a demandé au tribunal de dire établie en fait comme en droit l’infraction de coups et blessures volontaires retenue à charge des cités. En l’absence des précisions sur la nature des insultes proférées par les deux cités, le tribunal devrait les disculper des préventions d’injures publiques et d’imputation dommageable.
Leurs contradicteurs ont soutenu qu’il n’y a pas d’élément matériel sur lequel devrait reposer l’infraction de coups et blessures volontaire. Il n’y a pas eu non plus d’intention de nuire. Ils se sont naturellement ralliés à la thèse de l’organe de la loi en ce qui concerne les deux autres infractions.
Le jugement pourrait intervenir le 20 juin 2014.
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