Société
Depuis son arrivée au pouvoir, le président Félix Tshisekedi a plusieurs fois annoncé la réduction du train de vie de l’État. Une nécessité pour un pays comme la RDC où la pauvreté demeure endémique et où les ressources publiques sont souvent mal gérées. Pourtant, cette promesse est loin d’être tenue.
Un rapport récent révèle que la présidence congolaise dépense trois fois plus que son homologue française. Pourtant, la France est la septième puissance économique mondiale, tandis que la RDC se classe parmi les pays les plus pauvres de la planète. Ce contraste illustre le gouffre entre les ambitions affichées et la réalité de la gouvernance congolaise.
Ces dépenses excessives se retrouvent dans de nombreux secteurs : salaires élevés des hauts fonctionnaires, véhicules de luxe, voyages coûteux, frais de mission démesurés… Autant de privilèges que les dirigeants semblent peu enclins à abandonner.
Des annonces répétées, mais peu d’actions concrètes
Face à la crise économique et à la résurgence du M23, le président Tshisekedi a une nouvelle fois promis de réduire les dépenses publiques. Mais cette promesse, déjà formulée à plusieurs reprises, se heurte toujours aux mêmes obstacles. La première difficulté est peut-etre politique : la classe dirigeante, habituée à ces privilèges, ne semble pas prête à faire des sacrifices. Réduire le train de vie de l’État signifierait rogner des avantages personnels et s’attirer la colère des élites politiques qui en bénéficient. Ensuite, il y a l’absence de mécanismes de contrôle efficaces. Sans une volonté politique forte et des sanctions en cas de dépassements budgétaires, les promesses resteront lettre morte.
Un impératif pour l’avenir du pays
Alors que le pays fait face à des défis tels que, l’insécurité, la pauvreté et la corruption, une gestion plus rigoureuse des finances publiques est essentielle. La réduction du train de vie de l’État ne serait pas seulement un geste symbolique, mais une mesure nécessaire pour restaurer la confiance et investir dans des secteurs prioritaires comme l’éducation, la santé et les infrastructures.
Mais pour y parvenir, il faudra plus que des promesses : des actes concrets, des réformes courageuses et un véritable changement de mentalité au sommet de l’État.
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