Provinces
Les proches de la sénatrice Francine Muyumba continuent à dénoncer ce qu’ils qualifient d’acharnement contre elle dans l’affaire dite de séquestration des militaires commis à sa garde après un vol dont la sénatrice a été victime à Lubumbashi.
En effet, l’ONG « Justicia ASBL » l’accuse d’avoir fait séquestrer deux éléments FARDC commis à sa garde alors qu’elle séjournait dans la ville de Lubumbashi. Des militaires accusés de vol des biens de la sénatrice.
Si le début du problème fait l’unanimité chez les deux parties, c’est la suite qui les divise totalement.
Dans une mise au point parvenue à Laprunellerdc.info (voir annexe ci-après), les proches de la sénatrice la présentent comme une personnalité́ éprise des valeurs de paix et respectueuse des droits de l’homme. « Par conséquent elle ne peut être ni auteur, ni co-auteur encore moins acteur des actes si abjects et ignobles contraires à sa philosophie et à ses convictions politiques et religieuses ».
Dans une vidéo également partagée sur les réseaux sociaux, on voit ces militaires en train de remercier la sénatrice pour n’avoir pas porté plainte contre eux malgré le vol de ses biens, même s’il est difficile de certifier que ce sont ceux-là qui auraient été torturés, selon « Justicia ASBL».
Une vidéo qui accompagne les explications contenues dans la mise au point. « Dans un élan d’humanisme, l’honorable Francine Muyumba leur a accordé́ son pardon, n’enclenchant aucune procédure pénale à leur encontre, en leur prodiguant de ce fait, des conseils », lit-on.
Ce que ne comprend pas l’entourage de Francine Muyumba, c’est le fait que l’organisation « en quête de sensationnel et de renommé » l’ait présentée comme le bourreau et non comme la victime dans ce dossier, dans le seul but, dit-on de ternir son image et pour des fins purement politiciennes.
« À l’issue de leur sortie médiatique synchronisée, JUSTICIA Asbl s’est mis vent debout non pas contre le vol caractérisé dont a été victime la sénatrice Francine Muyumba, mais contre le fait qu’une protection militaire lui ait été accordée dans un contexte de confusion totale qui régnait alors non seulement à Lubumbashi, mais surtout autour de la résidence de madame Muyumba où des balles s’étaient mises à crépiter en pleine nuit faisant craindre le pire. On voit clairement une ligne d’attaque assumée visant à transformer la victime en bourreau. À travers un légalisme ringard vicieusement orienté, JUSTICIA aurait sans doute souhaité que la tête d’affiche de la jeunesse africaine n’eût pas pris des précautions sécuritaires à la hauteur de la menace et qu’elle se soit contentée d’une simple protection policière au plus fort du sifflement des balles… », écrit un de ses proches.
En attendant, les avocats de la sénatrice menace de porter plainte pour « imputation dommageable » et le dossier est loin d’être clos.
Dans plusieurs provinces, des organisations des jeunes tentent aussi de défendre celle qui est considérée comme porte-étendard de la jeunesse congolaise dans le monde.
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