Société
Le secteur informel se porte bien en RDC, particulièrement dans la capitale Kinshasa. Ceci, à cause notamment du taux élevé de chômage qui frappe la population en général. Parmi les activités qui caractérisent ce secteur de l'économie, le change de monnaie occupe une place de choix.
Autrefois, réservée à une certaine catégorie de personnes communément appelées « cambistes », cette activité a gagné du terrain aujourd'hui puisqu'exercée par un grand nombre de personnes qui, auparavant, exerçaient d'autres activités de débrouillardise pour leur survie et celle de leurs familles. Il suffit de faire un tour dans les différentes communes de Kinshasa pour se rendre compte de la vie que mènent jeunes, vieux hommes et femmes qui ont pour métier celui de cambiste à Kinshasa. Ils sont partout dans les bifurcations, dans les grands carrefours et aux coins des rues de Kinshasa.
Ils font ce métier là avec détermination pour survivre. Le métier de monnayeurs devient le plus répandu de la capitale. Approchés par L'Observateur, ces derniers disent que ce métier les aide à survivre. Ils avaient chacun un parcours différent avant d'embrasser ce métier de monnayeur. La plupart sont des diplômés en manque de boulot. « J'ai débuté ce métier en 1998, j'ai fait mes études secondaires d'agronomie et, pour affronter l'université, je n'avais personne pour supporter les frais académiques et c'est comme ça que j'ai embrassé ce métier de monnayeur », témoigne Jean Zebio, un cambiste de la place Matonge.
Difficultés à trouver des fonds
"Certaines personnes pensent qu'on nous donne des fonds de démarrage, ce n'est pas vrai. Chacun est appelé à constituer son capital et chaque jour chacun entend réaliser un bénéfice pour la survivre". « Je gagne chaque jour 30 US soit 27.500 et ça me permet de payer le loyer, de nourrir ma famille », dit un cambiste de la place rond-point Ngaba. Dans ce métier, nous retrouvons les hommes et femmes responsables qui, avant d'embrasser ce métier étaient pour la plupart à l'université mais malheureusement ont du mal à trouver un travail répondant à leur formation. « Avant de devenir cambiste, j'étais à l'Université de Kinshasa (UNIKIN) à la faculté de médecine. Par manque de boulot, je me suis retrouvé dans ce métier », relate un cambiste de la place Lemba Super.
C'est un métier sans problèmes. Mis à part les cambriolages, les cambiste ne payent rien à l'Etat, pas d'impôts, ni de taxes. Nous demandons aux personnes qui minimisent ou qui insultent ceux qui exercent ce métier de réviser leur façon de voir les choses. Ne dit-on pas « Il n'y a pas de sot métier, il n' y a que de sottes gens ».
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