Société
Des coups de feu tirés le jeudi 17 avril 2014, dans le secteur du quartier Tshibangu, dans la commune de Bandalungwa, ont alerté une jeep des éléments de la compagnie d’intervention. Dans les parages de l’avenue 8 décembre, les policiers arrivés en retard sur le lieu, sont désagréablement surpris d’apprendre qu’un braquage venait d’être opéré, quelques minutes plus tôt. Selon le récit des témoins, des braqueurs venus à pieds, consommaient des bananes achetées auprès d’une vendeuse. Ils avaient constamment les regards tournés vers un cambiste solitaire qui s’apprêtait à fermer, indique aujourd’hui cette commerçante qui ne soupçonnait rien. Au moins, elle a laissé entendre avec quelques jours de recul, qu’un membre de la bande s’était posté au coin de l’avenue Kasa-Vubu, juste à côté du shop de Tigo. Ce guetteur portant un blouson avait une arme de guerre, comme ses comparses.
A un certain moment, on a vu trois gaillards se diriger vers Albert, un jeune cambiste non autrement identifié, et lui chuchoter quelque chose à l’oreille. "Ne bouges pas ! Donnes-nous tout ce que tu as dans tes poches et remets-nous ton sac !", a menacé le chef de bande. Un coup d’œil autour de lui, Albert se rend compte qu’il est cerné par trois malfaiteurs. Tous armés et menaçants. Craignant pour sa vie, il s’est exécuté sans la moindre résistance.
Aussitôt, le coup réussi, les trois bandits rejoints par leur acolyte le guetteur, vont embarquer dans leur véhicule garé non loin de là, depuis plus d’une demi-heure. Et comme pour saluer ce braquage, deux coups de feu ont été tirés en l’air, sans faire des victimes. C’était aussi pour dissuader les éventuels poursuivants et les prévenir qu’ils étaient armés et prêts à tirer sur tout ce qui bouge.
Des jours après cet acte de banditisme, l’on apprendra que ces malfaiteurs croyaient trouver de nombreux changeurs de monnaie et frapper un grand coup. Mais cette nuit-là, des menaces de pluie ont contraint la plupart à regagner leurs domiciles. Par malheur, Albert est resté seul à la place de change. Ne pouvant rentrer bredouilles, les bandits se sont contentés de cette seule victime.
Pour leur part, d’autres témoins de ce braquage ont dévoilé la marque et les autres caractéristiques du véhicule utilisé par les bandits, dont on dit qu’ils ne sont pas à leur premier forfait du genre. Ils seraient des professionnels d'extorsions à main armée qui ne cibleraient que les cambistes, ainsi que les maisons de communications.
Sur base de toutes les informations sur la place du 8 décembre, les enquêteurs estiment qu’ils ont suffisamment des traces qui conduisent vers de bonnes pistes. A les en croire, c’est pour bientôt qu’ils mettront la main sur ces membres de la pègre kinoise qui sèment désolation et mort, dans la plupart des places de change de la ville de Kinshasa.
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