Diomi Ndongala rejette les conditions liées à sa libération
2019-03-21
2019-03-21
21.03.2019
2019-03-21
2019-03-21
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2019_actu/03-mars/18-24/diomi_sortie_prison_19_002.jpg
Le président de la Démocratie chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala a qualifié de « nulles » les conditions contenues dans l'arrêt signé par le ministre de la justice Alexis Thambwe Mwamba relative à sa remise en liberté.
Il l'a déclaré ce jeudi 21 mars à l'espace « Village ya Masolo » dans la commune de Selembao, après avoir quitté la prison de Makala. « Ces conditions sont nulles dans la mesure où nous avons un jugement international qui a tranché sur ce dossier. La RDC a bel et bien été condamnée. Et ce jugement est exécutoire conformément à l’article 215 de notre Constitution.
Et le chef de l’État actuel, qui veut bâtir un État de droit, comme il est garant de la Constitution et aussi celui des accords internationaux, va faire exécuter ce jugement », a réagi Diomi Ndongala devant les journalistes. Selon l’arrêté signé le mercredi 20 mars par le ministre de la justice et garde des sceaux, une fois en liberté, Eugène Diomi Ndongala ne doit pas se livrer à des déclarations et activités politiques de nature à troubler l’ordre public et le bon fonctionnement des institutions étatiques.
En outre, il ne peut pas sortir du territoire national sans l’autorisation préalable du procureur général près la Cour de cassation et ne peut pas non plus se rendre dans un point de sortie du territoire national pendant la durée de l’épreuve Il ne pourra pas non plus se trouver à moins de 500 m d’une école de filles.
Il devra, par contre, se présenter au parquet général de la Gombe tous les lundis et vendredis. Pour rappel, le président du parti Démocratie chrétienne a été condamné le 26 mars 2014 par la Cour suprême de justice à 10 ans de servitude pénale principale pour viol à l’aide de violence, exposition d’enfants à la pornographie, détention d’enfants et tentative de viol d’enfants.
En septembre 2014, Diomi Ndongala avait déposé une plainte contre la RDC au comité des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève (Suisse) pour violation systématique et grave de droits à la liberté de mouvement et à la sécurité ; droit à l’égalité de tous devant la loi et à l’égale protection de la loi ; droit au juge naturel, compétent et indépendant; et droit à la défense et au procès équitable garantis à tout citoyen par les articles 2, 9, 10 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Il avait ainsi demandé au comité de l'ONU de prescrire à la RDC des mesures conservatoires devant faire respecter son droit aux soins médicaux appropriés, avant l’examen de la recevabilité et le fond de sa plainte. Le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies avait notifié un mois plus tard à la RDC des mesures conservatoires dans l’intérêt de Diomi Ndongala.
MediaCongo Djodjo Vondi
Djodjo Vondi
MEDIA CONGO PRESS/ mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 19 commentaires
8580 suivent la conversation
Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Poster un commentaire, réagir ?
Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les
conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.
Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise
MediaCongo – Support Utilisateurs
LE TEMPS EST ARRIVE DE PANSER NOS BLESSURES, DE REGARDER ENSEMBLE EN DIRECTION D’ UN CONGO NOUVEAU, PLUS HUMAIN, PLUS JUSTE ET ÉQUITABLE
Kinshasa, Siège de la Démocratie Chrétienne, 21 mars 2019
Chers compatriotes,
Nous célébrons aujourd’hui une victoire pour la VRAIE justice
Les insultes, les opprobres, la haine, les conditionnalités honteuses ne touchent pas l’innocent
Nous avons rêvé d’un Congo-Kinshasa où il n y aurait plus de prisonniers politiques, où les droits civils et politiques des citoyens congolais seraient respectés, pour permettre enfin d’amorcer le vrai développement durable de notre beau pays. Ce rêve doit devenir une réalité
A travers nos sacrifices, nous avons triomphé dans notre effort pour insuffler l’espoir dans le cœur de nos concitoyens, dont les droits civils et politiques ont été systématiquement bafoués, depuis des décennies
Plus jamais les congolais ne devront subir ce que j’ ai subi, à cause de mes opinions politiques! Plus jamais la justice de ce pays ne devra être instrumentalisée à des fins politiques !!
Nous tous, ici présents, dédions ce jour à tous les héros, hommes et...
très bien joué Diomi, ce qui ne t'a pas tué t'a rendu plus fort, Mwamba est poursuivi c'est pourquio il a été très dur avec toi.
Ici, on ne veut que s'opposer! Un supposé criminel commence à s'opposer aux décisions qui lui ont fait libéré? Il doit retourner au prison s'il n'obtempère pas aux ordres établies. Nous avons l'obligation de cultiver le sens du respect aux ordres qui protegent l'ordre publique meme si l'on est innocent jusqu'à preuve du contraire.
Jamel, vous pensez que le Censeil des droits de l'homme de l'ONU va cautionner la cause d'un individu qui tripote réellement avec des mineures? Ou Étienne Tshisekedi allait être aux côtés de Diomi dans sa bataille avec la justice. Sans oublier la Cenco et toute sa famille si Diomi était un prédateur sexuel véritable ? Alors qu'on cesse ces blagues.
L'etat de droit veut que tu purges ta peine. retiens juste la leçon que fini de sortir avec les mineures.
Heureusement que monsieur Diomi est aussi membre d'une communauté ethnique avec des principes et valeurs moraux bien ancrés dans leur culture, les bakongo. Ainsi c'est la règle générale (et non l'exception comme dans les autres communautés ethniques du pays) que le mukongo respecte la femme, étant fortement matriarcat, que le mukongo respecte la chose publique, etc. Et Diomi, ne fait pas exception à ce règle.
Les vrais violeurs des femmes et filles et enfants sont là y compris dans le sillage du régime. Le Congo est mondialement défini comme le lieu où le viol des femmes est érigé en modèle y compris d'occupation de son territoire. Et un état qui va monter des cenario pour prendre en flagrance un adversaire politique, cet état est aussi délinquant que le criminel.
(suite et fin) et comparaissaient avec de faux papiers-âge )Le ministre congolais des Droits humains(santé du prisonnier)n'a pas donné suite qu'une vague promesse à la décision de libération du Comité de l'Onu Ce sont des faits!Toutes ces irrégularités mettent à mal la plainte déposée contre lui C'est ça l'Etat de Droit!!!
La question n'est pas celle des droits de la femme,prostituée soit-elle;il s'agit de rappeler les conditions d'un procès inéquitable qui a aboutit à la condamnation d'un homme(quelque soit sa vie privée) à 10 ans de prison (Les présumées victimes avaient accumulé les contradictions sans que cela ébranle les juges,ni la Cour sur le non respect par le parquet général de ses propres ordonnances d'assignation à résidence:incapables de citer les écoles où elles étaient supposées être allées,de dire le jour et l’heure du présumé viol,l’endroit où il avait eu lieu variait – le siège de la DC ou la maison familiale des Diomi – et comparaissaient avec de faux papiers-âge )Le ministre congolais des Droits humains(santé du prisonnier)n'a pas donné suite qu'une vague promesse à la décision de libération du Comité de l'Onu Ce sont des faits! Toutes ces irrégularités mettent à mal la plainte déposée contre lui C'est ça l'Etat de Droit!!!
Dans un pays où le viol des femmes est combattu tous azimuts , on gracie un violeur ignare qui ne se gêne pas d'avoir une opinion !
Que Dieu fasse justice a nos femmes et qu'ils punissent tous ceux-la qui meprisent la condition feminine et le statut de nos meres, nos soeurs, nos filles, nos grandes meres
Ceux qui soutiennent Diomi pour leurs acquaintances politiques: ils assumeront aussi leur jugement, qui vient a eux!
On ne peut plus accepter de voir nos femmes humiliees parce que un certain monsieur est politique et qu'il a un soutien de sa base
Ca me revulse! Un tel personnage
Degoutant!
Non seulement,Diomi à raison sur la décision du Comité des droits de l'homme de l'ONU qui a relève les irrégularités qui ont vicie la procédure et a condamné la RDC à le libérer (je l'ai relevé triste chronique sur ce site) de plus il pourrait demander à être indemnisé pour le temps passé en prison voire plus tard réclamer la révision du procès!État de droit oblige!!!
un jugement international est supérieur à un arrêté ministériel. Diomi a raison, la RDC étant condamnée. On devrait annuler ces mesures de restriction de sa liberté d'aller et venir. C'était un prisonier politique accusé d'infractions de droit commun, comme dans beaucoup de dictacture
Diomi n'est nullement récidiviste! C'est juste une grosse erreur pour le ministre ntambwe muamba assortir sa libération de ce type d'humiliation. Alors, c'est juste pour Diomi de se voir une ème fois victime d'une main noire cachée derrière le dos de Fatshi. Alors que les autres prisonniers sont sortis sans beaucoup de bruit anti-pouvoir, Diomi sort et son cercle socio-politique va voler à sa défense. Le tout finit par affaiblir la crédibilité de Fatshi.
Depuis le 14 mars cette motion du jugement a deja commence!
On ne s'amuse pas avec Dieu, Diomi
Dieu va frapper!
Au lieu que cette mesure de grace des prisonniers apporte la paix et la reconciliation nationale on voit deja des cris va-t-en guerre comme a l'epoque de Lissouba au Congo d'en face On sait comment ca s'est termine
Est-ce la de la decrispation ou de la confrontation
Je sais deja qu'un jugement plane pour de telles personnes et les visions que j'ai vues recemment vont dans ce sens
Lorsque Lissouba voulait se venger de Sassou Est-ce que ce que veut la base?
Ah l'histoire nous enseigne!
Le jugement frappera non seulement les mechants au Congo mais ca sera sur toute la terre et des centaines de millions de gens trouveront la mort brusquement!
Depuis le 14 mars 2019 cette motion du jugement de Dieu a deja commence
De la prison a la residence surveillee.
Comme je le disais: Diomi a deja commence! Un recidiviste! Je le disais. Ah! La l'Etat de droit de Tshisekedi commence sur des chapeaux de roues!
Eugène Diomi Ndongala