Hôpital du cinquantenaire : la prise en charge des malades pose quelques problèmes

En effet, la gestion de l'hôpital a été confiée aux  Indiens, qui, pour la plupart sont des anglophones. Ils ne savent parler ni français ni nos langues locales. Face à cette situation, les autres patients sont priés de se rendre dans d'autres hôpitaux où la communication se passe quasiment bien. Ils se plaignent de la difficulté de communiquer avec les médecins indiens anglophones, rapporte la radio okapi.

Pour une bonne prise en charge des malades, la communication s'avère un élément très important. Elle  permet non seulement aux patients de bien expliquer aux personnels soignants de quoi ils souffrent, mais également aux médecins de bien diagnostiquer pour une prescription médicale adaptée. 

A voir ce qui se passe actuellement à l'hôpital du cinquantenaire, rien ne rassure que tous les malades seront bien servis, car il se pose un problème de langue. D'où la nécessité de disposer dans chaque cabinet de médecins d'un interprète fidèle. Au besoin, un apprentissage des langues nationales ou du français serait indispensable pour le personnel soignant.  

Rappelons que l'hôpital du cinquantenaire a été inauguré le 22 mars et a reçu ses premiers malades le samedi 5 avril. Seuls, deux services sont fonctionnels, il s'agit des urgences et de l'orthopédie. Mais le ministre de la Santé publique a souligné que les autres services seront ouverts progressivement. La consultation pour le médecin généraliste à l'hôpital du cinquantenaire revient à 20.000 FC et à 25.000 FC pour le médecin spécialiste.