Journée internationale du Droit de l’enfant : des élèves sensibilisés à la prévention des abus et violences

En prévision de la journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année, le Groupe thématique Droits de l’enfant (GTDE), coordonné par Kalubi Muneme, a lancé, depuis le vendredi 1er novembre 2013, une campagne pour sensibiliser les élèves des écoles du quartier Mbudi, dans la commune de Mont-Ngafula, à la prévention des abus et violences contre les enfants. Cela en mettant un accent particulier sur l’article 42 de la loi portant protection de l’enfant promulguée, le 10 janvier 2009, par le président Joseph Kabila.

Comme slogan de la campagne, le GTDE a choisi « Enfant du Congo : non aux mauvais traitements ; oui à la protection » Au cours d’une descente sur le terrain organisée, le samedi 16 novembre 2013, au collège Prince de la paix, à Mbudi, le GTDE a eu à échanger avec les élèves des classes de sixièmes années littéraire, commerciale, pédagogique et scientifique de cet établissement scolaire, en vue de les sensibiliser à leurs droits.

Connaissance des droits

A l’issue de cet échange fructueux et interactif, le directeur des études du collège Prince de la paix, Florimond Kasonga, s’est réjoui de la descente du GTDE au sein de l’école.

Il a, par ailleurs, fait savoir que cet échange a été bénéfique pour ces élèves du point de vue social et civique. « Ces élèves ont acquis des connaissances sur leurs droits.  Ils en feront, certes, bon usage pour le bien-être de la société », a souligné Florimond Kasonga, avant d’encourager le GTDE à multiplier des actions dans ce sens pour le bien-être des enfants du Congo.  

Quant à la coordonnatrice adjointe du Groupe thématique Droits de l’enfant, Nathalie Yoka, elle a fait savoir que « depuis la promulgation de la loi sur la protection de l’enfant, il y a des enfants qui sont toujours victimes de discrimination, d’accusations de sorcellerie, et tant d’autres abus. C’est dans ce contexte que le GTDE a lancé cette campagne, et met un accent particulier sur l’article 42 de la précitée loi relative à l’enfant vivant avec un handicap physique ou mental ».

A l’en croire, le choix du quartier Mbudi se justifie par le fait qu’il se trouve dans la périphérie de la ville. Et que les enfants qui y vivent n’ont pas, pour la plupart, accès à la connaissance de leurs droits. Raison pour laquelle le GTDE a, dans ses objectifs, la mission de les vulgariser auprès de tous les enfants, a-t-elle fait comprendre. Elle a fait remarquer que « les élèves du collège Prince de la paix ont, sur les droits relatifs à l’enfant, un niveau de connaissance supérieur à celui d’autres élèves des écoles visitées par le GTDE».

A noter que l’équipe du GTDE était composée de six activistes, à savoir Joseph Lubikulu, Sylvie Mavindi, Jérôme Mutapile, Nathalie Yoka, Dotho Egbokea et Ibrahim Assoumani.