Revue de presse du mercredi 19 mars 2014

45 jours de plus, c’est le nouveau moratoire que le gouvernement provincial de Kinshasa accorde aux transporteurs des véhicules de marque Mercedes 207 communément appelés « Esprits de mort » pour passer au contrôle technique, annonce L’Observateur.

Une décision prise suite au bilan fort dérisoire de présentation des 207 dans les centres techniques de contrôle. Toutefois, cette nouvelle n’est pas du tout appréciée par les kinois dont les propos sont relayés par le journal, qui jugent l’autorité provinciale impuissante face à ces conducteurs de Mercedes 207. Pour eux, ce nouveau moratoire favorise l’inconscience des conducteurs de ces bus au détriment de passagers victimes de leurs dérapages, rapporte le journal.

Se penchant sur les stratégies conçues par la majorité présidentielle en prévision de prochaines élections qui se pointent à l’horizon 2016, « L’impératif d’un animateur MP s’impose », titre Forum des As. Lambert Mende Omalanga et Aubin Minaku cités par le journal, seraient les deux personnalités phares pour exercer cette fonction de défenseur des couleurs de la famille politique du chef de l’Etat ; mais malheureusement sont astreints à l’obligation de la réserve, donc mal placés pour servir d’interlocuteurs de l’opposition.

D’où, la tâche revient au chef de l’Etat, en sa qualité d’autorité morale de la MP, il serait bien inspiré en désignant quelqu’un qui mènerait cette bataille en perspective, note le journal.

Toujours dans le cadre des prochaines élections : partira, partira pas ? Tentera-t-il l’impulser l’idée de la révision de la Constitution, surtout dans son fameux article 220 qui l’empêche  se représenter pour la troisième fois consécutive à la présidentielle ? Des questions qui taraudent l’esprit de La Prospérité qui revenant sur l’édition de lundi dernier de la RFI rapportant les manœuvres au sein de la MP de passer du vote du suffrage universel direct au second degré, se demande, si les spéculations des enjeux de 2016 sont une agitation ou un vrai débat ?  Pour le journal, c’est le moment d’arrêter de personnaliser la démocratie autour d’un seul individu, de dépassionner le débat et enfin, de mettre fin à l’agitation afin de retrouver la voie de la raison. Sans élection, pas de changement sans élections en 2016, ou alors pas de changement sans élections en 2016, conclut le journal.