En séjour à Kinshasa, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) se veut soigner l’image de la Cour ternie parce que jugée prompte à sévir en Afrique qu’ailleurs, renseigne Forum des As. Une accusation que Fatou Bensouda qualifie d’injuste, raison évoque-t-elle, son instance judiciaire intervient en Afrique à la demande des Etats africains eux-mêmes, rapporte le journal.
L'Observateur renseigne que cette visite consiste à renouveler la coopération entre la CPI et régler les distorsions qu'il y a eu entre ces deux partenaires suite à la demande à la RDC de livrer le président soudanais visé par un mandat international, alors qu'il assistait au XVIIe sommet des chefs d'Etats en tant qu'invité.
Par ailleurs, évoquant le cas de l’ancien vice-président et président du MLC Jean-Pierre Bemba incarcéré à la Haye depuis 2008, la procureure n’y est pas allée par quatre chemins pour déclarer : « Le sort de Jean-Pierre Bemba dépend de la décision des juges de la CPI », relaie Forum des As. Car, à son niveau, explique-t-elle, la présentation des éléments des preuves a été faite. La défense également a présenté ses moyens. « Nous allons présenter nos conclusions écrites, la défense fera de même. Après nous attendrons la décision de la Cour », fait-elle savoir.
Passant en revue e projet Inga 3 (Bas-Congo) pour lequel la Banque mondiale s’apprête à allouer un prêt de 73 millions USD au gouvernement congolais, des organisations de la société civile tout en saluant l’initiative, exige au gouvernement et à la Banque mondiale des préalables à respecter avant l’ouverture du chantier, rapporte Le Phare. I l s’agit entre autres de la réhabilitation des familles affectées par Inga I et II ; du respect des normes techniques, environnementales et sociales internationales… et de son (société civile) implication dans toutes les phases du projet.
Plusieurs fois absent des réunions de la Troïka stratégique, le vice-premier ministre et ministre du Budget pourrait devenir une épine dans le pied de Matata, note Le Potentiel. Pourtant porte-parole de cette réunion, aucune raison officielle n’a été avancée pour justifier cette mise à l’écart et à la Primature, c’est motus et bouche cousue. Et la question principale qui taraude l’esprit du journal est celle de celle savoir : Mukoko passerait-il pour le banni du gouvernement ?