Revue de presse du jeudi 06 mars 2014

Plus que 4 mois pour que Denis Lessie recouvre sa liberté grâce à l’arrêt, rendu public le mercredi 05 mars 2014, par la Cour Militaire de la Gombe, annonce Forum des As. Condamné à 10 ans de servitude pénale dans l’affaire d’escroquerie qui l’opposait à l’ancien ministre du budget Jean-Baptiste Ntawha, la peine du responsable de l’église Arche de Noé a été réduite à 15 mois.  

Cependant, Denis Lessie devra restituer à Jean-Baptiste Ntahwa la somme de 62.500 USD dans 8 jours et 33.000 USD à Dhrolia Umedali (l’acheteur de la jeep Hyundai appartenant à JB Ntahwa) dans les trois prochains mois.

Jeep pour laquelle Denis Lessie a affirmé durant tout le procès être une donation du pasteur Ntahwa à son endroit, a renseigné radiookapi.net, qui note également que Denis Lessie a brandi l’acte de cession établi en sa faveur par Jean-Baptiste Ntawha.

Quant à ses deux complices, Thierry Okunimo acquitté et l’adjudant Louis Kasongo a écopé 3 ans de prison, ainsi en a décidé la Cour qui exige aux prévenus le paiement des dommages et intérêts à l’ancien ministre du budget.

Une affaire qualifiée de coup de théâtre par Le Phare qui, relayant les propos de nombreux observateurs, note que la Cour ne s’est pas montrée plus sévère à l’égard de Denis Lessie et ses complices, compte tenu de la gravité des faits mis à sa charge, en décidant autrement.

8 mars 2014 : Ban ki Moon rappelle l’importance d’établir l’égalité des sexes et le respect des droits de l’homme, rapporte Le Potentiel. A deux jours de la célébration de la journée dédiée à la femme, le Secrétaire  Général de l’ONU, a fait savoir que l’égalité entre les hommes et les femmes est un avantage pour tous : « cette réalité doit être au cœur des efforts que nous déployons pour accélérer la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) d’ici à l’échéance de 2015 et à établir un programme d’action pour la suite ». A en croire Ban Ki Moon, les progrès accomplis, en ce qui concerne l’accès des filles à l’enseignement primaire et la proportion de la femme dans les instances politiques restent trop lents et inégaux. Pour ce faire, il faudra veiller à ce qu’elles soient épargnées  de la violence, qui touche une femme sur trois dans le monde, qu’elles soient en mesure de participer dans des conditions d’égalité aux décisions qui les concernent et qu’elles aient la latitude pour décider, si elles souhaitent avoir des enfants et, le cas échéant, à quel moment et éventuellement le nombre, rapporte le journal.