La Banque mondiale débloque 77 millions de USD pour rajeunir la fonction publique

La Banque mondiale finance le projet de réforme et de rajeunissement de l’administration publique. La RDC ne peut pas émerger avec 65 % d’agents ayant dépassé l’âge de la retraite, a déclaré le directeur des opérations de cette institution pour la RDC, Eustache Ouayoro, samedi 1er  février, au cours de la signature de deux accords de financement avec le gouvernement. Le second concerne la réhabilitation du réseau des parcs nationaux.

Sur une enveloppe globale de 91 000 000 $ US, 77 000 000 USD  serviront à régler la question des indemnités de départ à la retraite et celle de la pension des agents, des points très important, selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC.

La reforme concerne les ministères des Finances, du Budget, du Plan, du Portefeuille et de la Fonction publique.

Le ministre de la fonction publique, Jean-Claude Kibala a expliqué que ce projet contribuera à assainir son secteur grâce à des nouvelles pratiques modernes de gestion publique axée sur les résultats, avec des ressources humaines rajeunies.

Le reste de l’enveloppe, plus de 14 000 000 $ US, est affecté au projet de réhabilitation des parcs nationaux, opération financée par la Banque mondiale depuis 2009.

Eustaye Ouayoro a souligné que des résultats encourageants ont déjà été enregistrés dans le parc national de la Garamba et dans le secteur Mikeno du Parc national des Virungas.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC a expliqué que cette institution s’intéresse aux parcs nationaux parce que la RDC est le deuxième massif forestier tropical du monde en termes de biodiversité avec une flore et une faune « exceptionnelles » représentées par des espèces endémiques comme le gorille des plaines orientales, le Bonobo, l’okapi et le paon du Congo.