Qui est le dindon de la farce ? Est la question que se posent les Forces acquises au changement (Fac) préoccupées par l’accord que le gouvernement congolais s’apprête à signer avec le M23 pour sanctionner les pourparlers de Kampala, débutés le 9 décembre 2012, rapporte
Le Phare.
Cet accord renseigne le journal, est un copier-coller de l’accord du 23 mars 2009 signé avec le CNDP, donc en défaveur des intérêts de la RDC, note le journal. Pour preuve, il fait parler l’article 4 dudit accord qui stipule que : « Le M23 décide de renoncer à sa rébellion. Le M23 se réserve le droit de changer de dénomination et de se constituer en parti politique... ».
C’est exactement rappelle les Fac, ce que l’on a octroyé au CNDP dans l’accord du 23 mars 2009, sans savoir l’identité réelle des membres qui composent le mouvement.
Pour cette plateforme de l’Opposition dont les propos sont relayés par Le Phare, toutes les élucubrations faites par le gouvernement sur l’intitulé du document n’étaient que manœuvres pour faire avaler la pilule amère aux Congolais. Alors que les Congolais se rappellent que tous les accords signés avec le Rwanda et l’Ouganda n’ont jamais conduit à la paix, bien au contraire plus on signe des accords, plus on s’éloigne de la paix en RDC.
Cependant, la question qui reste pendante est si la RDC va en plus supporter le coût de la réinsertion des ex-combattants, sans distinction de nationalité comme le stipule l’article 5 alinéa 2 du projet d’accord. Que dire de l’amnistie ?
A cette étape, l’intégration du M23 ne conforte guère les congolais qui s’y opposent, renseigne
Le Potentiel. Ce point constitue la ligne rouge à ne point franchir : l’accès au sein de l’armée et des institutions est interdit aux cadres et militaires du M23.
Une position largement partagée dans l’opinion congolaise qui attend la déclaration des chefs d’Etat de la sous-région sur l’atterrissage des pourparlers de Kampala engagés entre le gouvernement et cette force négative.
Dans l'entre-temps, l'envoyée spéciale du secrétaire générale des Nations-Unies pour les Grands Lacs appelle les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba à tenir leurs promesses. Avant de noter : « Nous devons avancer avec l’accord et faire le suivi de l’application des autres points, notamment le désarmement et la démobilisation ».
1 mois après la victoire des FARDC sur les rebelles du M23, l’ONU va déployer pour la première fois des drones de surveillance en République démocratique du Congo (RDC), rapporte
rfi.
Le premier vol de ces engins de surveillance aérienne des mouvements des troupes dans les Kivu aura lieu mardi 03 décembre à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Deux drones seront déployés et le centre de pilotage de ces drones est basé à Goma, informe la radio française.