Santé
Le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner, a déclaré que même avec un scénario de réchauffement inférieur à 2 ° C d'ici 2050, la malnutrition en Afrique pourrait augmenter de 25 à 90 pour cent. Il l’a fait savoir lors de la publication du rapport de cette agence onusienne.
La production agricole, a- t – il prévenu, serait réduite dans la majeure partie du continent en raison d’un dépassement de la hausse optimale des températures. La capacité des communautés africaines quant à faire face aux impacts du changement climatique serait considérablement remise en cause.
M. Steiner a salué la décision de la Conférence ministérielle qui a approuvé les recommandations du rapport « L'écart de l’adaptation en Afrique », une étape de plus vers le renforcement de la volonté politique et la construction de politiques nationales résilientes. Selon le directeur exécutif du PNUE, un financement supplémentaire consacré à l’adaptation et un savoir-faire technique sont indispensables si l'Afrique doit aller vers le chemin d’un futur écologique et résilient au changement climatique. Il a souligné la nécessité de développer des cultures résistantes à la sécheresse, de construire des systèmes d'alerte précoce, d’investir dans les sources d’énergies renouvelables et d’assurer que les effets catastrophiques du changement climatique soient contrôlés ou, mieux encore, évités.
Le rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction d'émissions, lancé dernièrement avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Varsovie, en Pologne, analyse plus en détails et confirme que les engagements individuels actuels des pays pour limiter les émissions d'ici à 2020 conduiraient à un hausse de la température mondiale d'environ 3,5-4 ° C d'ici à 2100 sauf si les émissions étaient réduites maintenant et de manière considérable par la suite. Même si les nations respectaient leur engagements climatiques actuels, d’ici à 2020 les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont susceptibles d’être dépassées de 8 à 12 gigatonnes de CO2 (GtCO2e), le niveau qui permettrait de recourir à la formule à moindre coûts compatible à un maintien de la hausse de température en dessous de 2°C.« L’Afrique ne peut pas risquer l’échec de la mise en œuvre de mesures d’adaptation sérieuses, spécialement avec les prédictions démographiques de 2 milliards d’habitants en 2050 et la trajectoire de dégradation actuelle de l’écosystème », a déclaré le ministre d'Etat tanzanien chargé de l’environnement, le Terezya L. Huvisa.
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