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Politique

Transition sans Kabila : est-ce l’heure ?

2018-05-31
31.05.2018
2018-05-31
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La transition sans Kabila est, plus que jamais, le sujet qui défraie la chronique dans la classe politique congolaise. Ce concept, cher aux éminents acteurs de la société civile encore crédibles, semble trouver un écho favorable sur la scène tant nationale qu’internationale, bien que jusque-là réfuté, voire criminalisé, par la famille politique au pouvoir.

Embourbés dans une éphorie multiforme et sans issue, les acteurs de la scène politique congolaise peinent à arrêter l’hémorragie née de la l’inconstitutionnalité qui a fini par se généraliser à toutes les instances de prise de décision. Tous les organes étatiques nécessitant une réelle réforme, on assiste plutôt à un statuquo inimaginable, depuis les dernières élections de 2011. Chevauchant orgueil et argumentaire, la Majorité présidentielle a su endormir l’opinion nationale en lui privant de son droit le plus légitime : le droit au vote.

Le concept « Transition Sans Kabila » n’est pourtant pas aussi nouveau qu’il apparait, alors que les circonstances l’ont rendu célèbre. A ce moment où le délai de grâce consensuel accordé au président Kabila [prévoyant les élections avant la fin de l’année 2017] est largement dépassé, aucun signe ne laisse présager l’occurrence des élections dans l’échéance techniquement établie par la Ceni. Fort de la loyauté des services sous ses ordres, Joseph Kabila n’a jamais fait face à une réelle menace, en dépit des déclarations politiciennes des opposants, qui ne font qu’accoucher d’un gros et sombre néant.

C’est certainement sans compter sur une tierce force, celle d’une société civile intègre et patriotique, que les acteurs politiques traditionnels s’obstinent à verrouiller le système. Des déclarations sèches du clergé, à la mobilisation foudroyante de la crème intellectuelle du pays, on constate une fièvre généralisée faisant craindre un atterrissage forcé de l’engin « système politique actuel ».

Le fameux « Il est temps que les médiocres dégagent » du cardinal Laurent Mosengwo a ébloui les sensations du révérend David Ekofo, le conduisant à cracher sans vergogne, « L’Etat Congolais n’existe pas », suffisant pour s’attirer les plus gros ennuis de sa carrière évangélique ! Sans se l’imaginer, les deux pasteurs semblent avoir placé un échafaudage pour l’émergence d’une culture de dénonciation pacifique méthodiquement vibrante et inébranlable.

« La mise en place d’une transition politique citoyenne de 18 mois, sans les acteurs politiques en place, aux fins d’assurer une alternance pacifique par l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles » ressort de la déclaration ayant ponctué la conférence des universitaires tenue à Lubumbashi en date du 21 mai.

La Transition sans Kabila (TSK, selon le professeur Billy Bolikonga) est vraisemblablement une vision prophétique, désespérément peu réaliste, qu’ont pu développer les indécis du monde intellectuel Congolais. Regroupés au sein d’un club des citoyens engagés, plus d’une dizaine de professeurs congolais se sont soudés les coudes en vue de prôner un changement radical de la gestion de l’Etat congolais.

Du coup, le monde en parle ; et cela fait chanceler l’optimisme triomphaliste des dirigeants du grand Congo. Cette prise de conscience de l’élite congolaise constituera-t-elle un coup de froid à l’égard des ambitions égocentriques des différents pionniers du vaille que vaille électoral du 23 décembre 2018 ? Si rien n’est gagné d’avance, en effet, cette nouvelle donne est venue bouleverser les plans préconçus pour la pérennité de la gestion opaque de la Res publica.

Si l’on en croit les signes des temps, un grand travail diplomatique s’effectue dans le sens de donner une forme palpable à cette innovation, désormais plus célèbre que la machine à voter. En séjour en occident, le très crédible docteur Denis Mukwege, l’un des principaux pèlerins de la TSK ne cache pas à ses différents interlocuteurs [qui lui sont aussi admirateurs] l’importance de cette démarche, pour la mise sur pied d’un système humanitaire fluide.

Au pouvoir depuis plus de 17 ans, Joseph Kabila avait fini son deuxième et dernier mandat constitutionnel en décembre 2016. N’ayant pas pu organiser les élections, afin d’instituer une autre personne dans son prestigieux fauteuil présidentiel [où il fut investi à l’âge de 29 ans], le Raïs continue de jouir d’un juteux bonus illimité, lui garantit dans toute circonstance de non-élection.

Pour en faire échec, les différentes forces de pression se mobilisent et usent de leur malice pour déboulonner légitimement un système qu’ils qualifient d’inconstitutionnel.

Le pouvoir, jouissant de tous les moyens officiels, et en faisant disproportionnellement usage pour des fins répressives à l’encontre des ceux qui se soulèvent « contre l’autorité légalement établie », il ne se laissera jamais dompter par les partisans de la TSK.

Les hostilités s’annoncent donc ouvertes, et certains faits restrictifs sont en perspective, à l’égard de cette nouvelle insurrection pacifique.

Cependant, si l’idée de la TSK semble soluble aux oreilles des congolais crispés par la situation, socioéconomique insupportable, qu’ils subissent, cette manœuvre est tout sauf un processus constitutionnellement établie.

Ses propagateurs, pour la majorité des grands professeurs, ne s’emploient pas à divulguer le mode d’application de leur plan.

La conscientisation populaire, si elle atteint les objectifs lui dévoués, elle remplacera un pouvoir anticonstitutionnel par une institution “non-constitutionnelle” selon les détracteurs de l’idée.

Les défenseurs de ce schéma sont, eux, revigorés par l’article 64 de la constitution qui autorise de faire échec par tous les moyens à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force et qui l’exerce en violation de cette constitution. Pour eux, le contexte est propice à cette transition pour faire obstacle aux individus qui veulent confisquer le pouvoir au peuple, dit-on entendre.

La conscientisation populaire, si elle atteint les objectifs lui dévoués, elle remplacera un pouvoir anticonstitutionnel par une institution non-constitutionnel.

Toutefois, comme relativisent certains citoyens, ce plan constituerait une initiative salutaire pour la nation, car susceptible de redonner espoir au peuple pour un probable retour à l’ordre constitutionnel, que le régime n’a pas littéralement appliqué !


mediacongo.net / PrunelleRDC
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KABILA NA TSHISEKEDI @9EZU6L1   Message  - Publié le 03.06.2018 à 06:08
C'EST L'HEURE OUI! C'EST MEME L'HEURE DEPUIS 2016! Chers compatriots, comme vous le voyez et que la majorité commence à travailler notre subconscient, Kabila sera candidat pour la fin de cette année. Kabila n'a jamais réagit aux massacres dans les différentes provinces. Nous n'avons qu'un seul choix c'est de nous soulever immédiatement. Nous n'avons pas besoin d'attendre jusqu'à fin juillet ou fin décembre. Peuple congolais arrêtons d'être bête et réagissons!!!

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Prof. Dr.Robert KIKI @WE8J2GQ   Message  - Publié le 01.06.2018 à 15:17
L'HEURE n'est pas à la transition sans KABILA mais d'aller aux élections avec ou sans Kabila conformément au régime exceptionnel que toutes les parties (Opposition, Majorité Présidentielle et Société Civile) se sont convenues dans l'Accord de Saint Sylvestre en violation de la constitution révisée en 2011.

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JB007 @DPLJ7ML   Message  - Publié le 01.06.2018 à 09:28
Mampuya est courageux. Ramer à contre-courant pour défendre sa vérité est une bonne chose. La haine empêche d'émettre des commentaires objectifs, nécessaires à la bonne marche du pays et au bien-être de sa population La haine vous prive de faire une analyse critique de la situation politique. La haine rabaisse l'homme. Dieu est amour et veut que nous lui ressemblions.

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Okolela @V73Q7NS   Message  - Publié le 01.06.2018 à 09:06
la transition sans JKK est une utopie. on ne peut jamais ecarter ds le jeux celui qui a le pouvoir, c'est impossible!

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Omanga @CRCDKM5   Message  - Publié le 01.06.2018 à 06:53
Mampuya fait des analyses objectives puis c est un nationaliste; le Congo d abords la Heine après

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DBC @HZ95X28   Message  - Publié le 01.06.2018 à 00:55
va au diable va donner les leçons aux médiocres de la mp

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 01.06.2018 à 00:05
Vous avez raison peut etre, sont des choses qui ne sont pas de votre niveau. Dire médiocre est l'unique raisonnement possible dans votre tete. La parole peuple et Mèdiodre sont deux paroles stupides. je vous l'explique demain.

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Vclub @ISONVXQ   Message  - Publié le 31.05.2018 à 23:45
C'est un médiocre ce mampuya!

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 31.05.2018 à 18:35
(suite) toujours la delégitamion de l'ETAT, des uns et des autres. La fermeté de Kabila est salutaire. l'art .64. Prendre la pouvoir par la force , mais par qui? de la part de ceux qui ne veulent pas respecter les organes et les institutions de l'ETAT, par la delégitimation systèmatique, pas par celui qui veut et qui a déjà organisé les élections et de surcroit dit qu'il ne va pas se presenter.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 31.05.2018 à 18:29
Le club des EGO de 40 professeurs perdent leur temps. Le Célébre politicien gynécologue peut se présenter aux élections s'il le souhaite. Il faut mettre fait à la delégitimation de l'Etat et ses institutions. La transition est pour le 23/12/2018. s'ils ne sont pas d'accords, tampis pour eux, ils n'ont qu'à fonder leur pays et leur République. IL FAUT CESSER , IL FAUT METTRE FIN A LA DELEGITIMATION SYSTEMATIQUE DES INSTITUTIONS DU PAYS. jamais l'opposition n'a été prete depuis 1990. Si le MP avait organisé les élections en 2016,(mauvaises surement), tous allaient protester. Depuis 2016 à aujoudh'ui au lieu de se prèparer rien ,l'unique forme d'opposition de toujours la delègitimation continue de l'Etat, de l'autre, entre parti radicaux eecc bo lembaka te. C'est l'opposition qi entretien la misère du peuple, sa carte de propagande.

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