Classement FIFA : la RDC se maintient au podium miraculeusement

Les léopards de la République Démocratique du Congo se maintiennent à la troisième marche du podium africain, et 38ème au monde, au classement FIFA sorti ce jeudi 17 mai 2018. Sur fond de crise de véracité, cette plébiscite ravigote, tant soit peu, la bande à Florent Ibenge en prévision de sa prestigieuse opposition avec les Super Eagles du Nigeria, à la fin de ce mois.

Après s’être fait éliminer de la Coupe du Monde Russie-2018, les léopards ne cessent de décevoir les millions de congolais qui les sympathisent. Cependant, paradoxalement à la série de défénestrations que ne cesse d’essuyer la sélection nationale, à chaque prestation, elle se maintien confortablement au sommet du classement du football africain. Seule non-mondialiste, le top 5 africain, la RDC est précédée de la Tunisie et du Sénégal, et est talonnée par le Maroc et l’Egypte.

Le top 10 du mois se complète par le Nigeria, le Cameroun, le Ghana, le Burkina Faso et le Cap Vert. Si désordres et amateurisme caractérisent les grands organes chapotant le ballon rond, au Congo, il est à confirmer sans ambages que la sélection congolaise jouit actuellement de l’une des meilleures générations de son histoire. Pour cette fois les léopards sont comptés en bon nombre dans les meilleurs championnats d’Europe. De l’Angleterre en Allemagne, passant par la France, le Portugal et la Belgique, des noms congolais sont fréquemment évoqués lors des duplexes hebdomadaires du foot.

En dépit de la cuisante défaite subie au match amical qui l’avait opposée à la Tanzanie (2-0), et de l’escalade de défection honteuse causée par le désaccord entre la Fédération et le ministère des sports au sujet de l’enveloppe à allouer au stage de mars 2018, la RDC s’est miraculeusement maintenu à cette place qu’elle a reprise depuis plus de trois maintenant. Au bord du controverse entre les pros et les anti Ibenge, il y a de quoi alimenter d’avantage la polémique. Si pour certains, Florent doit rendre le tablier, suite à l’insuffisance des résultats, ses sympathisants lui reconnaissent d’avoir installé la sélection au plafond qu’elle n’avait jamais frôlé depuis son existence.

Cette divergence d’opinion ne cesse, même les deux grandes institutions décisionnelles du foot national. Pour certains analystes, si les différents ne s’aplanissent pas à temps, cette montée en puissance risque d’être éphémère car le manque de convivialité, entre la Fédération et le ministère, est perçu à la FIFA comme une ingérence politique dans les questions footballistiques et peut impliquer des lourdes peines au football congolais.