Les membres de familles des prisonniers politiques reçus par Leila Zerrougui
2018-04-25
2018-04-25
25.04.2018
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Le Comité de familles des prisonniers politiques de la RDC (CFPP-RDC), a été reçu, en délégation, ce mardi 24 avril 2018, par Leila Zerrougui, la représentante spéciale du SG de l'ONU en République démocratique du Congo.
Le CFPP-RDC a expliqué à son interlocuteur la cause des prisonniers politiques qui croupissent dans différentes prisons de la RDC.
Leila Zerrougui a manifesté un intérêt particulier à ce sujet délicat, prêtant ainsi une oreille attentive à ces familles.
Dans cette délégation, on a reconnu, entre autres, Patrizia Diomi, épouse d'Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne (DC) dont le nom figure dans l'accord du 31 décembre 2016 comme "cas emblématique" devant bénéficier de la libération. Malheureusement, ce chapitre V du compromis de la Saint Sylvestre n'a jamais été appliqué.
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MCN TEAM / mediacongo.net
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Il serait très important pour les familles des prisonniers politiques de la RDC que votre haute personnalité puisse intervenir diplomatiquement auprès des autorités de la R D Congo, afin de marquer la volonté des Nations Unies d’œuvrer en faveur de la liberté, de la Justice et des droits de l’homme en Afrique
Cette situation est d’autant plus grave car la détention injuste des prisonniers politiques de la RDC se poursuit en plein lancement du processus électoral, alors que les mesures de décrispation politique constituent, selon l’opposition politique, la société civile de la RDC et une grande partie de la communauté internationale, un préalable incontournable pour le démarrage d’un processus électoral libre, crédible et démocratique.
Voilà pourquoi, en dernier recours, nous sollicitons, au nom des prisonniers politiques de la RDC, votre intervention auprès des autorités de la République Démocratique du Congo et plus particulièrement la présidence de la République, pour que soit mis un terme aux souffrances de ces hommes et femmes souvent malades, après des années de tortures physiques et morales subies, dont la vie est souvent menacée
Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l‘Onu à Kinshasa, soyez notre avocate auprès des autorités de la RDC, qui restent sourdes aux appels des familles, de la société civile ainsi que de la communauté internationale, alors que la détention de leaders politiques de l’opposition ou des activistes de l’opposition, à cause de leurs opinions politiques, constitue la preuve la plus marquante du caractère anti-démocratique du régime politique actuellement au pouvoir, sans mandat électif, en RDC. D’ailleurs nous nous réjouissons de la prise de position de l’Onu, par sa résolution N° 2409/2018 du Conseil de Sécurité de l’Onu , dans laquelle la plus haute instance onusienne demande au gouvernement de la RDC et au...
Il sied de souligner que tous les cas les plus graves de détentions politiques sont restés irrésolus malgré l’Accord Politique de la Saint Sylvestre, signé sous la facilitation des Évêque catholiques de la RDC, ait prévu des mesures de décrispation politique à l‘issu de sa signature. En effet, le Chapitre 5 de cet Accord politique prévoit la libération immédiate des prisonniers politiques emblématiques (les cas de M. Eugène Diomi Ndongala et M. Muyambo) ainsi que la mise en place d’une commission ad hoc au sein du Ministère de la Justice pour tous les autres cas, une commission qui n’a jamais travaillé dans l’optique d’accomplir cette tâche.
En effet, malgré les nombreux appels de la communauté internationale pour l’application des mesures de décrispation politiques et d’autres mesures d’amnistie déjà approuvées depuis 2014, rien n’est fait pour leur rendre la liberté
En ce qui concerne les leaders politiques de l’opposition, le cas le plus grave est celui du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, qui a porté plainte contre la RDC en 2014 auprès du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, lequel a condamnée la RDC sur son cas, par la décision N°2465/2014, à le libérer, annuler sa condamnation irrégulière et à l’indemniser. Malgré la RDC ait été notifiée de cette décision en novembre 2016, presque deux ans années après l’opposant Eugène Diomi Ndongala est toujours otage du régime Kabila, tout en étant hospitalisé depuis deux ans à cause des tortures physiques et morales subies.
Le Comité des Familles des Prisonniers politiques des la RDC a été reçu en audience, ce 24/04/2018, par Mme Leila Zerrougui, Représentante Spéciale du SG de l’Onu en RDC et Chef de la Monusco -LE MESSAGE DES FAMILLES
Kinshasa, 24/04/2018
A S E Mme Leila Zerrougui,
RSSG et Chef de la Monusco,
Kinshasa – Gombe
Concerne: Message des familles des prisonniers politiques de la RDC et nos remerciements pour l’audience que vous avez bien voulu nous accorder
Excellence Mme RSSG et Chef de la Monusco,
Nous avons l’honneur de venir auprès de votre haute personnalité afin de vous faire part de la situation injuste et douloureuse que traversent les nombreux prisonniers politiques de la République Démocratique du Congo et leurs familles, depuis des années
En effet, malgré les nombreux appels de la communauté internationale pour l’application des mesures de décrispation politiques et d’autres mesures d’amnistie déjà approuvées depuis 2014, rien n’est fait pour leur rendre la liberté
En ce qui concerne les leaders politiques de l’opposition, le cas le plus grave est celui du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, qui a porté...
Jckmzlo, tu es vraiment imbécile, tu ne comprends rien dans ta vie. Que dit le chapitre V du compromis de la Saint Sylvestre? Le cas Muyambo, Diomi et DIONGO Franck sont de quel type des prisonniers? Quand bien même JKK est ton Oncle
Les Prisonniers politiques ont déjà été tous libérés, ceux qui reste sont des prisonniers de droit commun.
Cap vers la décrispation et le départ de kanambe.