UDPS/Tshibala : nomination d'un SG et de ses 4 adjoints

Outre le numéro 1 de l’Exécutif du parti, Tharcisse Loseke a nommé son directeur de cabinet, un trésoriér général et une trésorière générale adjointe.

Avec des cadres venant de toutes les tendances, Bruno Tshibala matérialise l’engagement de la réunification, pris lors du congrès.

Qui veut aller loin, ménage sa monture, renseigne une sagesse africaine. Et le parti Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), veut aller loin. Le parti a désormais un Secrétaire général, Raymond Kahungu Mbemba, très officiellement nommé au terme de la décision n°003 du 02 février courant, signée par Tharcisse Loseke Nembalemba, président-délégué du parti. Une autre décision, la 004 du même vendredi 2 février, nomme MM. Altesse Mutombo Kupa, Etienne Tungunga Mascoty, Valentin Ekondo Isaalokonga et Willy Iliba Lisa, au poste de secrétaires généraux adjoints de l’Udps.

Altesse Mutombo s’occupera des questions financières et logistiques. Etienne Tungunga, lui, se chargera des matières socioculturelles. Les questions électorales sont dorénavant, du ressort de Valentin Ekondo. Quant à Willy Iliba, il se chargera des matières politiques et administratives de l’Udps. Ce n’est pas tout. La nouvelle mise en place au sein du parti cher à Bruno Tshibala, prévoit un Trésorier général et une trésorière générale adjointe. Il s’agit respectivement de M.Sylvain Kamulombo et de Mme Pulchérie Kayembe, nommés à ces postes au terme de la décision n°006, signée le même vendredi 02 février.

Par ailleurs, le très Kibassiste Mathieu Mulaja, est nommé directeur de cabinet du Président-délégué de l’Udps. La décision n°005 du 24 janvier dernier du numéro 1 du parti faisant foi.

AINSI SONNE L’HEURE DE L’UNITE

Quiconque connait l’UDPS, aura remarqué que les différentes personnes nommées ne sont pas membres du parti de la 25ème heure. Bien au contraire. Tharcisse Loseke a jeté son dévolu sur des hommes ayant une parfaite maitrise de l’idéologie de l’Udps. Et donc, pas de novices. Plutôt, des figures bien connues du parti de la 11ème rue Limete depuis l’entame des années 90. Qu’il s’agisse du nouveau Secrétaire général que des quatre secrétaires généraux adjoints, tous ont évolué au sein du Secrétariat national du parti. Des données à notre disposition renseignent que c’est dans cette structure de l’Udps qu’ils avaient évolué. En tout cas, pas ailleurs. C’est donc des enfants maison, connus du vivant de l’immortel Etienne Tshisekedi, alors Président national du parti.

Pendant plusieurs années, Raymond Kahungu tout comme ses adjoints, avaient occupé des postes importants, aux côtés de Bruno Tshibala, actuelle Autorité morale du parti. Face aux enjeux électoraux qui se pointent à l’horizon décembre 2018, le « péché » pour Tharcisse Loseke aurait été de choisir de nouveaux venus au sein de l’Udps. C’est-à-dire des personnes à qui on devait commencer par enseigner l’idéologie et le fonctionnement même du parti.

TSHISEKEDISTES, KIBASSISTES ET MUBAKISTES ENSEMBLE

Au-delà de ce qui aurait l’air d’un simple formalisme, le décryptage des quatre décisions signées par Tharcisse Loseke, lève le pan de la réunification de l’Udps. Pour preuve, les nouveaux hauts cadres nommés du parti, proviennent de différences tendances du très symbolique parti de la 11ème rue Limete, fille–aînée de l’Opposition. Dorénavant, Tshisekedistes, Kibassistes et Mubakistes manœuvreront à la direction du gouvernail de la direction politique de l’Udps rassemblée. C’est donc ce souci de réunifier le parti qui a longtemps préoccupé Bruno Tshibala, autorité morale de l’Udps. 

Après la nomination du Secrétaire général, des secrétaires généraux adjoints, des trésoriers et du Dircab du président délégué du parti, un autre poste important reste à pourvoir. Celui du Secrétaire national du parti. Et, ici aussi, comme ça été le cas du SG et des autres, le choix du candidat à nommer tiendra compte du même souci de réunifier toutes les Udps pour n’en faire qu’un seul parti fort. Car, l’option avait déjà été levée lors du congrès,tenu fin novembre dernier à Kinshasa. Comme qui dirait, l’engagement des congressistes a été respecté. La parole est désormais liée aux actes concrets. A la lumière de la nouvelle loi électorale qui prévoit le seuil de représentativité nationale à 1%, l’Udps entend se mettre en ordre utile de bataille pour affronter le scrutin du 23 décembre prochain.