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Politique

Elections: le compte à rebours commence officiellement ce samedi !

2017-12-23
23.12.2017
2017-12-23
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Dans un an les élections en République démocratique du Congo... normalement: le compte à rebours commence officiellement ce samedi pour des scrutins qui doivent sonner l'heure du départ déjà retardé du président Joseph Kabila.

Les 45 millions de Congolais recensés en 2017 choisiront-ils leur nouveau président, leurs députés et leurs élus provinciaux en "une seule séquence" le 23 décembre 2018 ?

Aux affaires depuis 2001, le président Kabila, 46 ans, laissera-t-il le pouvoir à un successeur élu début 2019, après avoir prolongé de fait de plus de deux ans son deuxième et dernier mandat constitutionnel qui a pris fin le le 20 décembre 2016 ?

Un processus digne d'un parcours de combattants

Les obstacles sont à la mesure d'un pays-continent de 2,3 millions de km2 qui n'a jamais connu de transition pacifique du pouvoir depuis son indépendance de la Belgique le 30 juin 1960, et dont les richesses minières (cuivre, cobalt, coltan, or, diamant...) suscitent toutes les convoitises.

Des élections devaient déjà avoir lieu au plus tard en ce mois de décembre 2017, d'après l'accord pouvoir-majorité de la Saint-Sylvestre 2016. Elles ont été reportées, officiellement en raison des violences au Kasai, dans le centre de la RDC.

"Des crimes contre l'humanité au service d'un chaos organisé", accuse cette semaine la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), en visant le pouvoir.

Le processus électoral commence en terrain plus que miné. La RDC est une des priorités humanitaires des Nations unies dans le monde en 2018, avec quatre millions de déplacés internes et des centaines de milliers d'enfants en danger au Kasai, d'après les alertes des agences humanitaires.

Plus précisément, la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) recense toujours chaque mois des centaines de meurtres, viols..., oeuvre des milices ou des forces de sécurité (701 violations des droits en novembre, 704 en octobre 2017, contre 644 en septembre et 441 en août...).

La publication d'un calendrier électoral le 5 novembre, sous pression américaine, n'a pas détendu la situation politique.

Sans réponse jusqu'à présent, l'épiscopat congolais, qui a servi de médiateur pour l'accord de la Saint Sylvestre, a demandé au président Kabila de déclarer publiquement qu'il ne serait pas candidat à sa propre succession.

Les autorités interdisent et dispersent toute manifestation du Rassemblement de l'opposition, qui demande le départ de M. Kabila dès la fin de l'année. "Ils (ndlr: les opposants) veulent le pouvoir sans élection", accuse une source sécuritaire.

Un "Comité laïc" annonce encore des marches pour le dimanche 31 décembre sur des mots d'ordre très généraux -"libérer l'avenir", "sauver le Congo".

Déjà du retard dans le calendrier !

Des membres du bureau de la CENI lors de la publication du calendrier électoral, le 5/11/2017. (© Radio Okapi/John Bompengo)

Très formellement, les autorités sont déjà en retard sur le calendrier présenté par la commission électorale le 5 novembre.

Le président Kabila n'a en effet pas promulgué comme prévu le 15 décembre la réforme électorale adoptée dans la douleur et la polémique par le Parlement dans la nuit du 15 au 16 décembre.

Après la réforme électorale, commence la bataille du financement des élections entre Kinshasa et ses "partenaires" internationaux dont l'Union européenne, qui conditionne son aide au rétablissement des libertés et du droit de manifester.

Des "ultimatums surannés" pour le porte-parole du gouvernement Lambert Mende qui a confirmé jeudi que le gouvernement prévoyait 500 millions de dollars -10% du budget de 2018 - pour les élections, avec notamment l'achat de "machines à voter", nouvelle source de polémique.

"L'élection aura lieu, même sans appui. Quand on organise les élections en Irlande, qu'est-ce que donne la Côte d'Ivoire?", ironise devant l'AFP un très proche du président.

Les "partenaires" étrangers de la RDC semblent jouer un double-jeu avec M. Kabila, le président "hors mandat" comme l'appelle la presse belge.

D'un côté, les politesses diplomatiques: Bruxelles, Paris et Washington demandent le respect du calendrier électoral, promettent leur aide moyennant le respect des libertés fondamentales.

Un haut cadre de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, a aussi réaffirmé la disponibilité des Nations unies "à travailler en appui à ce processus" électoral en rencontrant dimanche le président.

De l'autre, les pressions et les sanctions. L'Union européenne vient de prolonger le gel des avoirs et l'interdiction de voyager à l'encontre de 16 de personnalités congolaises dont le porte-parole du gouvernement, le ministre de l'Intérieur, le patron des renseignements.

Les Etats-Unis ont aussi annoncé jeudi des sanctions contre un homme d'affaires israélien, proche du président Kabila, Dan Gertler.

Accusé d'avoir fait perdre à l'Etat 1,3 milliard de dollars dans la vente d'actifs miniers congolais, M. Gertler a été sanctionné au nom d'une nouvelle loi qui vise "des individus qui bafouent les droits de l'homme, des cleptocrates et des acteurs corrompus".


AFP / MCN, via mediacongo.net
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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 24.12.2017 à 17:54
(suite),les journalistes doivent savoir qu'ils ont une grande résponsabilité. La jeunesse d'aujourd'hui n'est pas la meme d'hier. tout le monde peut lire. Ils fsut des analyses sérieuses, pas parceque se AFP,Jeune afrqiue eccc qui a écri une nouvelle. La nation est de tous, mais la conscience devant des défits doit etre commune, la pauvreté eccc

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 24.12.2017 à 17:48
(suite) l'état ne peut tout faire. Devant une situation pareille, une situation explosive peut se créer facilement. Nos journalistes font le sal travail d'attiser les feux de tout genre, tout politicien au pouvoir, tout cadre , devient voleur à combattre, toute forme de rébellion se justifie, toute mèdicotrique politique s'attribue le titre d'opposant. Le journaliste doit informer, mais surtout se former afin d'éviter d'ecrire des banalités qui aparaissent comme réalités. Il y'a une rébellion faute du régime, il n'y'a pas de sécurité faute de règime. Sujets qui coutent de l'argent. Pas de sécurité, pas d'èlections,pour avoir une armée , une police il faut de l'argent,l'argent vient du travail du peuple. Si le peuple ne travail pas

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 24.12.2017 à 17:34
A mon avis il faut à un moment donnè, que les journalistes congolais puisse réflechir sérieusement, sur leur responsabilité dans la crise que traverse notre pays, je puis dire depuis l'indépendance. Si vous regegardez les documentaires des guerres en Europe, en Asie , vous vous rendez compte ,pourquoi ces peuples ont une conscience si élevée d'eux memes. Un article pareil n' a rien qui créer la conscience, tout simplement à une lecture superficiele de notre situation, à des conclusions banales. Un pays qui ne travaille pas comme le notre, ne peut avoir de l'argent pour organiser des élections, payer régulièrement, les militaires,la polices , les agents ,l'état ne peut tout faire.

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Musa @G14FZFF   Message  - Publié le 24.12.2017 à 04:51
Nanga, finallement pourqoi tu ment le peuple Congolais puisque tu travail pour Kabila et tu joue le jeu de Kabila, tu connait bien que Joseph Kabila ne va pas organiser les elections le 31 Decembre 2017 ni le 23 Decembre 2018 puisque la constitution lui interdit de n'est pas se presenter. Donc si tu n'a rien a dire va dire a ton chef Kabila ou est son DOPHIN? et le peuple veut les elections. Bande de menteur. Tu es qui Nanga, Tu es BURUNDAIS, COLLABO que tu es.

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Anonyme @J4TI6QP   Message  - Publié le 23.12.2017 à 15:32
NANGA n'organisera jamais les élections démocratiques. La machine à tricher made in KANAMBE Hypolitte est maintenue malgré son rejet au Congrès. Peuple Congolais prenons notre destin en mains ce régime sanguinaire est encore assoiffé du pouvoir

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Prof. Dr.Robert KIKI @WE8J2GQ   Message  - Publié le 23.12.2017 à 12:38
Halte à la violence d’où qu’ils viennent en Décembre 2017 Ce mois de décembre 2017 et après ce mois est décrété comme les mois de l’amour providentiel et indéfectible de DIEU pour son PEUPLE de la RDC. L’ONG Panafricaine AFRIQUE-SANTE, asbl et l’Union des Intellectuels Lumumbistes par leur Président Evangéliste Prof. Dr Robert KIKIDI MBOSO KAMA, fils du Père Fondateur du PSA, dit halte à l’affrontement et la violence d’où qu’ils viennent ce DEC 2017 , car ce mois et près de décembre 2017 est décrété comme les mois de l’amour providentiel et indéfectible de DIEU pour son PEUPLE de la RDC.

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AZARIAS RUBERWA @DQK5DYT   Message  - Publié le 23.12.2017 à 10:21
Ce pouvoir d'assassin incarné par la MP KABILIE PPRD n'organisera jamais les élections, car ils savent bien qu'aucun congolais ne choisira les candidats qui viendront de leur famille politique vu le chaos que ce régime a engendré dans notre pays, ils vont chercher d'autres raisons, mais la réalité sera la suivante, KABILA assoiffé du pouvoir cherchera d'autre poche d'insécurité comme celle du kasai, c'est en ce moment que le peuple lui arrêtera lui et sa suite afin d'être déféré à la CPI, une transition citoyenne courte sera organisé dans le pays et viendra les bonnes élections démocratique, ceci avant même le 23/12/2018, croyez moi et qui vivra verra, car KABILA est un serpent, il le restera jusqu"à son arrestation, à défaut sa mort s'il en tête.

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Albert Ilunga @8559SO5   Message  - Publié le 23.12.2017 à 09:13
Et puis?

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Course au pouvoir @6UQCVRL   Message  - Publié le 23.12.2017 à 08:43
Vous avez ecrit toute une page pour des choses que nous connaissons tous. Blablabla. Manque de quoi dire.

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