Economie
Les investisseurs étrangers ont davantage profité du boom du secteur des ressources naturelles à partir de 2007 que le gouvernement et la population de la RDC indique un rapport récent de la Banque mondiale, intitulé « Utiliser la rente des industries extractives pour promouvoir la croissance et le développement en RDC » dont l’ACP s’est procurée une copie.
Selon ce rapport, la valeur des exportations pétrolières et minérales a plus que doublé entre 2007 et 2014 passant de 5 milliards de dollars Us à 11,7 milliards (soit 33 % du PIB), et que le revenu des facteurs dans la balance des paiements a augmenté plus de 17 fois. Cet écart souligne la source, entre la dynamique des exportations et celle du revenu des facteurs de production reflète l’entrée de gros investisseurs industriels dans le secteur minier. Les flux sortants de revenus des facteurs, hors paiement d’intérêts, sont passés de 172 millions de dollars US en 2007 à 3,1 milliards de dollars US (soit 8,5% du PIB) en 2014. Ces revenus des facteurs correspondent essentiellement à la rémunération des Investissements directs étrangers, IDE, en sigle dans le secteur des ressources naturelles et le ratio de ces revenus rapportés aux exportations de pétrole et de minerais a augmenté de 3,4% à 26%.
Par conséquent la RDC n’a pas pu conserver une plus grande partie de la richesse minière dans l’économie domestique, soutiennent les enquêteurs de la Banque mondiale. Ceci est pourtant vrai, souligne la rapport, pour le revenu des travailleurs de la petite mine artisanale, dont le nombre est en déclin et qui continuent à travailler dans de mauvaises conditions, et aussi valable pour les mines industrielles à forte intensité de capital dont les transferts de revenus vers le secteur publié restent inférieurs au potentiel.
Selon le document, au point culminant du cycle des produits de base, la croissance du PIB par tête a été en moyenne de 4,2% entre 2010 et 2014, tandis que la croissance du RNDB, Revenu national disponible brut, par tête a été en moyenne de 2,7%. L’écart entre les deux s’explique par l’augmentation rapide du revenu des facteurs payé au reste du monde pour rémunérer des IDE dans les industries extractives. Or le RNDB a un rythme plus lent que le PIB signifie que le modèle de croissance n’a bénéficié que partiellement à la population du pays en termes d’augmentation de bien-être et de consommation.
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