Politique
Lentement, mais sûrement la fin de l'année approche. Le chemin qui reste à parcourir est d'une vingtaine de jours. L'année 2017 cédera, bientôt, la place à 2018. Une autre année de tous les enjeux qui sera, peut-être, l'ultime chance pour la classe politique RD. Congolaise de baliser la voie d'un avenir radieux pour ce Congo, en crise indescriptible.
L'Opposition et la Majorité semblent avoir pris la résolution de ne pas s'entendre. Oubliant, par ailleurs, que la bataille des éléphants est au détriment de l'herbe, qui est la principale victime. Ici, il s'agit bien du peuple. Jusqu'ici, le flou persiste sur l'au-delà du 31 décembre 2017. Le langage de la Majorité est clair et limpide. Ce sont des élections, sans faux-fuyants, en décembre 2018. Elle s'inscrit dans la logique d'approbation du Calendrier tel que publié le dimanche 5 novembre 2017 par la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI.
Cette mouvance présidentielle est persuadée que l'Accord du 31 décembre 2016 est un portefeuille indispensable qui guide jusqu'ici la démarche des uns et des autres. Le camp de l'Opposition ne cesse de monter au créneau, à contrario. Une frange importante de cette tendance politique rejette et le calendrier électoral publié par la CENI, et l'idée des élections en décembre 2018. Elle rejette, aussi, l'idée d'une nouvelle transition avec les actuels animateurs institutionnels, le Président Kabila en tête de liste. Eu égard à ces contradictions qui projettent des rixes, il y a lieu de s'interroger sur le devenir de la nation congolaise. Laquelle n'est ni à vendre, ni à prostituer du tout.
Les dispositions de l'Accord, jadis, signé sous la férule des Prélats Catholiques du Congo s'interprètent, désormais, de mille manières. Parmi les sujets qui créent la bipolarisation pouvoir-opposition, il faut citer, le calendrier électoral. Pour une grande partie de l'Opposition, les élections doivent se tenir, au plus tard au mois de juin 2018. Aux antipodes, la Majorité au pouvoir adhère à la date proposée par la CENI. Il y a également la controverse accentuée autour du projet de loi électorale en cours d'adoption au Parlement. Les Députés de l'Opposition ne prennent plus part aux plénières.
Ils sont chauffés au fer rouge par d'innombrables dispositions de ce projet de loi, dont le seuil de représentativité, la caution financière, la machine à voter, le caractère anticonstitutionnel d'une disposition comme d'une autre, qui laissent couler de l'encre et de la salive. En dépit de ces deux matières, il y a également l'application de la décrispation politique telle que convenue dans l'Accord de la Saint Sylvestre et consorts. Nul ne sait dire qui a raison, finalement, et qui a tort ! Mais, ce qui peut être soutenu ce qu'aucun des deux camps ne semblent écouter l'autre. D'où, le langage de sourds persiste.
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