Politique
A 40 jours du 31 décembre 2017, date retenue par les signataires de l'accord du Nouvel an obtenu grâce à l'appui des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), pour organiser les élections et opérer l'alternance en RDC, le climat politique est nuageux.
Plus on s'y approche, plus la tension monte. Déjà, la Ceni vient de publier un calendrier qui renvoie les élections en décembre de l'année prochaine. Calendrier rejeté par l'Opposition qui le juge irréaliste et non conforme à la Constitution ni à l'accord de la Cenco, mais soutenu par la Majorité présidentielle et l'ensemble de la Communauté internationale.
Et au regard des contraintes présentées par la Centrale électorale, "rien ne rassure que le rendez-vous du 23 décembre 2018 sera respecté", soutient un leader de l'Opposition.
A 40 jours de la date du 31 décembre, l'Union pour la démocratie et le progrès social prépare son congrès pour procéder au remplacement du lider maximo, Étienne Tshisekedi. Naturellement, Félix Tshisekedi est pressenti prochain président national de ce parti historique de l'Opposition. Donc, par conséquent, le candidat du parti à la prochaine présidentielle. Cela veut dire que l'Udps affûte ses armes pour gagner la bataille des urnes.
A 40 jours du délai de la Cenco, l'Opposition et les mouvements citoyens organisent, à travers toute la République, des journées villes mortes, pour essayer, tant soit peu, de fragiliser, de manière pacifique, le pouvoir en place. Ce, jusqu'à la fin de l'année. La dernière manifestation dans ce sens, interdite par la Police nationale congolaise, remonte au 15 novembre courant, assorties des interpellations dans certains territoires.
Et bien, dans le même ordre d'idée, pour ne pas se comporter en spectatrice, la Majorité présidentielle a retenu la même date que l'Opposition pour organiser sa marche: le 28 novembre prochain. La balle est désormais dans le camp des gouverneurs de provinces qui devront soit annuler la marche d'une plateforme, décaler les deux manifestations, leur imposer des itinéraires opposés ou alors annuler les deux manifestations pour des raisons de sécurité. Mais déjà, apprend-t-on des sources proches de la 10ème Rue, "le Rassemblement n'est pas prêt à annuler cette date du 28 novembre calée longtemps avant que la Majorité ne la choisisse aussi".
Et à 40 jours du 31 décembre, la situation qui prévaut à Harare, au Zimbabwe, est suivie de très près par la classe politique congolaise, principalement l'Opposition, estimant qu'un scénario pareil est susceptible de se reproduire en RDC.
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