Economie
Depuis quelques jours, les pétroliers menacent de revoir à la hausse le prix du carburant à la pompe. Une option que le gouvernement juge inopportune et non justifiée.
Et pour faire pression, les stations services ont décidé de rationnaliser la vente de carburant à travers toute la ville. Des files ont été observées au courant de la journée de jeudi 31 Août. Dans plusieurs stations, la vente a été plafonnée à 5 litres par véhicule.
« Après avoir parcouru plusieurs stations services fermées, je viens d’acheter 5 litres d’essence alors que je devais en acheter 25 », a déploré un taximan rencontré au centre-ville.
Entre temps, les vendeurs de rue communément appelés « Kadhafi » font de bonnes affaires. Ils fixent le prix du litre d’essence jusqu’à 2 000 CDF contre 1.730 francs congolais dans des stations services.
Jusque là, le gouvernement ne trouve pas des raisons valables pour une augmentation du prix du carburant à la pompe, étant donné qu’il a consenti il y a quelques jours, à des allégements fiscaux.
Quant aux pétroliers, ils évoquent le manque d’actualisation du taux de change dans la structure des prix.
Une réunion entre les deux parties est annoncée le lundi 4 Septembre prochain pour aplanir les divergences.
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