Société
Selon une certaine presse, le Directeur général de la société « Transport du Congo » (TRANSCO) a réitéré, depuis quelques heures, sa volonté de majorer le prix du transport en commun exigé aux voyageurs qui utilisent ses bus.
Michel Kimuha a expliqué que la majoration du prix de la course permettrait à sa société de faire face au coût de la prise en charge des membres de son personnel, et que TRANSCO est confronté à cette difficulté depuis la fin de l’année 2016. Il a, ainsi, proposé aux instances compétentes du pays de majorer le prix de la course de 500 FC à 1 500 FC.
Pour les analystes, la moindre majoration du prix de transport en commun par TRANSCO aurait des conséquences néfastes sur l’économie de la République Démocratique du Congo, surtout à l’heure actuelle où le pays est en train de traverser une grave crise monétaire jamais connue.
Face à la devise américaine, la monnaie nationale (le Franc congolais) connaît, en effet, une dévaluation qui a entraîné une hausse légère des prix des biens de consommation courante, principalement dans la ville de Kinshasa où de nombreux ménages éprouvent toutes les peines du monde à se nourrir, à faire face aux soins médicaux, à payer le loyer etc, faute de moyens financiers suffisants.
Cette situation chaotique risque de se transformer en une véritable catastrophe humanitaire dans le contexte socioéconomique du Congo Démocratique marqué par le désintéressement total du pouvoir en place des aspirations profondes de la population.
Elle poussera, à coup sûr, les propriétaires privés des taxis, taxis-bus, bus et camions desservant les itinéraires non exploités par les engins de la société TRANSCO, à majorer les prix de manière exagérée et, par ricochet, les commerçants à doubler ou, plutôt, tripler les prix des denrées et autres biens.
Exploiter le gaz méthane
Pour ne pas précipiter la descente aux enfers de la nation, le mieux serait de maintenir le prix de TRANSCO à 500 FC, mais de créer d’autres sources financières susceptibles d’aider cette unique société de transport de l’Etat congolais à résoudre ses problèmes, au lieu de prendre le risque de provoquer le pourrissement d’une situation sociale qui est déjà trop précaire.
Parmi les autres opportunités proposées au Gouvernement de la République, les analystes citent, de manière non exhaustive, l’exploitation, en toute urgence, du gaz méthane qui s’accumule au fond du lac Kivu et constitue un danger imminent pour les compatriotes vivant à l’Est du territoire national.
Ils appellent également l’exécutif national à exploit urgemment le pétrole se trouvant à cheval dans le sous-sol de la frontière entre la République Démocratique du Congo et la République sœur de l’Ouganda qui bénéficie, d’ores et déjà, a commencé à tirer les dividendes de cette ressource naturelle, au moment où la RD Congo continue de s’embourber dans des querelles politiciennes inutiles.
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