Société
Les conducteurs ont appris de la bouche de la police qu’à partir de 19 heures ils ne peuvent plus circuler». C’est là la substance de la communication que le Coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise, Jonas Tshiombela, a faite hier, mercredi 6 août 2014, aux chevaliers de la plume réunis au siège national de la Nscc sur l’avenue de l’Enseignement, dans la Commune de Kasa-Vubu. Il demande à ce que les autorités puissent dialoguer afin de lever cette mesure.
La communication de Jonas Tshiombela s’inscrit très logiquement sur la mesure annoncée à travers les médias, il y a peu, interdisant la circulation des motos taxis après 19 heures. A la suite des communications au cours d’un point de presse du Coordonnateur de la NSCC et du Président de l’ASMOTACO, on peut donc dire que les «motards sont bien disposés à dialoguer avec le Gouverneur de la Ville de Kinshasa pour solliciter la levée de cette mesure. La NSCC fustige les tracasseries à outrance de ceux qui n’arrêtent pas de mettre les bâtons dans les roues du Président Kabila, afin de faire subsister le chômage. Des bâtons qui, fort malheureusement, ternissent l’image de la Police nationale Congolaise. Confiscation des motos, argent et autres biens sont monnaie courante. C’est pourquoi, dans le souci de préserver l’emploi, la NSCC recommande au gouverneur André Kimbuta le dialogue afin de trouver une solution.
Selon lui, le taxi-motos est un moyen de transport qui vient en appui à la ville-province de Kinshasa. Il a plaidé pour la protection de l’emploi car, indique-t-il, les motards sont organisés et bien structurés dans leur organisation.
Le Président de l’Association de motos taxis au Congo (ASMOTACO), Rissel Ndunzi a précisé : « Nous avons suivi ce communiqué comme tout le monde à travers les médias alors que nous sommes organisés et bien structurés. Nous sollicitons un dialogue pour que l’autorité puisse nous dire de quoi nous sommes reprochés. Les tracasseries ont dépassé la limite du tolérable et nous ne savons pas ce que le gouvernorat veut que nous devenions à part cet emploi qui nourri des familles entières ».
Pas responsable de l’insécurité
Les conducteurs de motos taxis récusent d’être les responsables de l’insécurité dans la ville de Kinshasa. Ils pointent du doigt les militaires qui opèrent avec des motos à 5 vitesses. Selon Rissel, tous les conducteurs de taxis motos sont identifiés et leurs adresses sont connues. Ils ont dans leur organisation de responsables de tronçons. Les allées et retours sont suivis par un chef de discipline. Alors, ils protestent contre toutes allégations malheureuses à leur endroit. S’agissant de droit dû au trésor public, ils ont confirmé que les motos arrachés ont bel et bien leur document. Par contre, il y a ceux qui ont déjà payé tous les droits dont les documents tardent à être livré voici plus de huit mois.
Port des casques
Selon lui, il se pose un sérieux problème d’hygiène avec la population. Pour certains, a-t-il fait savoir, ils craignent la contagion.
Au gouvernorat d’écouter ces pères des familles.
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