Afrique
Un communiqué de la présidence de Brazza annonce que Denis Sassou Nguesso va être reçu par Donald Trump. Le président congolais doit rencontrer ce mardi 27 décembre le nouveau chef d'Etat américain, officiellement pour évoquer la crise libyenne. Denis Sassou Nguesso est en effet le président du Comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye.
Cette visite doit se concentrer principalement sur les moyens pour sortir la Libye de la crise. Les discussions porteront aussi sur le reste de l'Afrique et les questions internationales. C'est ce qu'indique le communiqué du cabinet de Denis Sassou Nguesso
Mais pour l'opposition de Brazza, qui conteste toujours la réélection de Denis Sassou Nguesso en mars, cette rencontre, même si elle n'est pas une visite d'Etat, envoie un mauvais signal aux Brazzavillois. C'est ce que déclare Charles Zacharie Bowao, le porte-parole de l'opposition.
« Nous aurions plutôt aimé qu’il prenne la pleine mesure de ce qui se passe sur le terrain pour donner les vrais signaux : réaffirmer les intérêts orientés vers le renforcement de la démocratie, le respect des droits humains, le respect de l’Etat de droit. S’il vient pour cautionner les régimes qui ont perdu toute légitimité, il est évident que là, ça ne nous rassure pas. Nous ne savons pas quelles conclusions ils en tireront mais du point de vue symbolique, c’est un mauvais message ».
Joint par RFI, le ministre du Congo-Brazza de la Communication, Thierry Moungala explique que « Donald Trump montre là un certain pragmatisme, celui d'échanger avec un des acteurs principaux sur le continent, qui peut lui donner des précisions sur les situations libyenne et africaine en général ». Thierry Moungala qui indique aussi que « ce n'est pas un événement d'être le premier ou le dernier chef d'Etat à rencontrer Donald Trump ».
L’agence Reuters qui donne la nouvelle n’a toutefois pas eu de confirmation de l’équipe de transition de Donald Trump. Le président élu, qui doit entrer en fonction le 20 janvier, passe la semaine des fêtes dans sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride.
Cinq ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye reste divisée entre les forces du général Khalifa Haftar et celles fidèles au gouvernement reconnu par les Nations unies (Gouvernement d'entente nationale, GEN) ainsi que des factions armées.
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Denis-Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville (photo d'archives). © AFP/Thierry Carlier