Matata et Reynders font le bilan des relations belgo-congolaises

Le premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo Mapon et le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, ont fait jeudi 26 juin le point sur les relations entre la République démocratique du Congo (RDC) et son ancienne puissance coloniale, alors que se profilent des échéances électorales en RDC.

Reynders, démissionnaire depuis les élections législatives du 25 mai, a reçu Matata, qui expédie les affaires courantes dans l'attente de la nomination d'un nouveau gouvernement - promis pour "bientôt" par le président congolais Joseph Kabila en octobre dernier -, à l'occasion d'une visite en Belgique du chef du gouvernement congolais pour participer à la deuxième conférence sur l'éducation.

Cet entretien, qualifié de "cordial", a été l'occasion de faire le tour des relations entre les deux pays et d'avoir un échange au sujet de l'évolution de la situation en RDC depuis leur dernière rencontre, lors d'une visite de M. Reynders en RDC, a indiqué le Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères dans un communiqué.

Matata et Reynders ont ainsi abordé la situation dans l'Est de la RDC, avec les récentes redditions de certains éléments des rebelles Hutu rwandais des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et le besoin de mettre définitivement fin à tout type de violence par les divers groupes armés qui sévissent encore dans cette région.

L'Est de la RDC est en proie depuis des décennies à l'insécurité, entretenue notamment par les FDLR, que Kigali accuse d'être impliquées dans le génocide de 1994, qui a fait quelque 800.000 morts, selon l'ONU.